Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Souvent en cale sèche à Brest
Après Metz, Toulon/Saint-Cyr s’attaque à un autre gros morceau : Brest. Avec la même chance de victoire que face aux championnes de France, c’est à dire quasi nulle
Elles vont essayer. Sur ce point, on peut leur faire confiance. Comme face à Metz le week-end dernier (21-28), les Toulonnaises vont jeter toutes leurs forces dans la bataille. Même diminuées par les blessures. Même dans une salle qui voit rarement ses joueuses s’incliner (voir encadré).
Kramer de retour
Ce soir à Brest (20 h 30), Toulon/Saint-Cyr s’attend à souffrir. Jamais en effet, depuis l’arrivée des Bretonnes en LFH, les Toulonnaises ne sont parvenues à les battre (trois défaites). À les inquiéter, si. Et pas plus tard qu’en octobre dernier au palais des sports de Toulon (défaite 28-30). Mais cette fois encore, les ReBelles ne se présenteront pas au complet au moment de défier la bande à Bezeau. Si Kramer (dos) effectuera bien son retour, Khavronina, Vetkova, Gaudefroy, Urtnowska et Cvijic sont toujours sur le flanc. Emma Puleri (cheville), elle, ne sera pas à 100 %, mais tiendra quand même sa place car Rittore est out pour quelques semaines (déchirure musculaire à l’avant-bras). Autant dire que coach Sandor Rac ne se fait guère d’illusion sur le résultat final de cette nouvelle bataille des rades. « Il nous manque trop de rotations pour être vraiment performant pendant une heure, avoue le coach. Nous parvenons à rester au contact pendant 40-45 minutes, mais ensuite les filles n’en peuvent plus. On l’a vu face à Metz la semaine dernière. On s’incline de sept buts alors que nous étions longtemps à deux, trois buts. »
Le moral avant tout
L’objectif des Toulonnaises sera donc ailleurs. Dans une confiance retrouvée et à conserver coûte que coûte avant une série de rencontres plus abordables (Nantes, Nice, Bourgde-Péage et Fleury). « Nous pouvons embêter n’importe quelle équipe,
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(E poursuit Sandor Rac. Même si ce n’est pas sur toute la durée de la rencontre, on sait de quoi nous sommes capables. Certes, Brest est la deuxième meilleure équipe du championnat et individuellement elle est sans doute la plus forte, mais il ne faudra pas leur offrir la victoire sur un plateau. » Comme face à Metz, les ReBelles auront ainsi comme mission d’enrayer le plus longtemps possible la mécanique bretonne, malgré
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la puissance physique des coéquipières de N’Gouan. Le moral avant tout. Car avec les retours imminents de Vetkova et Khavronina - sans doute pour le quart de finale de coupe de France le 9 mars face à Saint-Amand (D2) - les Toulonnaises espèrent finir la saison régulière sur les chapeaux de roue. Reste à revenir de Brest avec le goût du travail bien fait. Même sans victoire au bout.