Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Pourquoi Wizishop est derrière l’OGC Nice
#HubbusinessNM L’OGC Nice avait besoin d’une nouvelle boutique en ligne. Il a fait appel à la startup niçoise Wizishop. L’incarnation d’un partenariat qui tire le collectif vers le haut
On apprécie ces partenariats parce qu’ils font grandir toutes les parties qu’ils engagent. Parce que la relation qui s’y noue va au-delà du simple client-fournisseur. Parce qu’elle fait sens individuellement et collectivement. Tous les deux mois, le Hub Business Nice-Matin, communauté d’entrepreneurs qui jouent collectif au nom de leur propre croissance et de celle de leur territoire, met en lumière un de ces partenariats vertueux au coeur de ses rendezvous de la fertilisation. Son ambition : qu’ils fassent boule de neige. Le coup de projecteur du troisième épisode portait sur le partenariat signé entre l’OGC Nice et Nice Start(s) Up. Un partenariat qui fait avancer concrètement l’écosystème digital azuréen.
Un code couleur en rouge et noir, l’écusson du club rayonnant comme un soleil, une page d’accueil ultra-lisible sur mobile comme sur tablette, un parcours d’achat hyperfluide : depuis un mois, l’OGC Nice a mis sa nouvelle boutique officielle en ligne et pour la réaliser le club a fait appel à un savoir-faire 100 % niçois, la solution e-commerce de Wizishop. Pourquoi elle ? Pour son savoir-faire d’abord. Wizishop fête ses dix ans avec une solution qui a pour prétention de rendre l’e-commerce accessible à tous. « Depuis nos débuts, notre ambition est de lever les contraintes techniques et financières qui freinent le e-commerce, explique Cédric Piazza, cofondateur de l’entreprise niçoise. Depuis 2008, Wizishop part du principe que le commerçant n’est pas un développeur informatique, qu’il n’a pas des mois à consacrer à la création de sa boutique en ligne et qu’il a besoin de limiter sa prise de risque financière. «Nous avons conçu une solution très simple d’utilisation, avec beaucoup de services derrière. Elle s’adresse aussi bien à l’autoentrepreneur qu’à la grosse entreprise et permet d’être autonome de la création à la gestion de la boutique en ligne. » Avec un modèle de rémunération à la performance. « Le e-commerçant peut se lancer pour 39 euros, avec un pourcentage concédé sur les ventes réalisées en ligne. »
Le partenariat gagnant
Si Wizishop a été choisi par le Gym, c’est aussi parce que, depuis plus d’un an, l’OGC Nice et l’association Nice Start(s) Up ont signé un partenariat ancré dans le concret et qu’il donne de jolis fruits. « L’association Nice Start(s) Up a été créée il y a deux ans pour permettre aux acteurs de l’écosystème digital de sortir le nez de leur clavier, pour échanger leur expérience et valoriser leurs compétences, témoigne le cofondateur de Wizishop. Elle compte une soixantaine de startups aujourd’hui et noue des partenariats avec des locomotives locales, partenariats qui doivent déboucher sur des réalisations concrètes. De son côté, l’OGC Nice avait la volonté de réaffirmer son ancrage local, de s’impliquer davantage dans l’économie numérique azuréenne, de valoriser le tissu entrepreneurial de la métropole Nice Côte d’Azur. Les deux entités étaient sur la même longueur d’ondes. Elles se sont rejointes. »
Ce qu’il apporte
Pas de bla-bla de l’action, c’est la philosophie de Nice Start(s) Up et c’est ce que tout dirigeant de club attend de son équipe. « Ce n’est pas un argument de communication, c’est vraiment le moteur de l’association, indique Cédric Piazza. La réalisation de la boutique de l’OGC Nice démontre que l’on a tout intérêt à se rencontrer localement, à se connaître. C’est la preuve que l’écoute attentive des besoins des uns et des compétences des autres fonctionne, que c’est une source d’activité. Elle démontre qu’ensemble, on est plus fort. » «Au-delà de la fierté pour un Niçois, fan de son équipe de réaliser la boutique officielle du club, ce partenariat valorise notre savoir-faire ,in- siste le startuper. Nous avons déjà réalisé plus de 5 500 bouti- ques mais les sites comme celui de l’OGC Nice crédibilise notre so- lution. C’est une vitrine. » Une belle ouverture pour les deux acteurs niçois en tout cas dans un marché du e-commerce estimé à 4 000 milliards de dollars à l’horizon 2 020. Qui n’aurait pas envie de prendre sa part ?