Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Le ton est monté

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Les échanges ont été vifs à l’heure des questions sur le rapport du budget annexe du Portaret. Le transfert des zones d’activités vers les intercommu­nalités est imposé par la loi NOtre. Ainsi, Coeur du Var a inclus dans son giron les ZA de La Lauve - La Pardiguièr­e au Luc, La Gueiranne et Le Portaret au Cannet. Les deux premières étant achevées, l’intercommu­nalité assure la gestion. Pour la troisième, les cessions de terrains ne sont pas encore terminées. La communauté de communes à l’obligation d’acquérir ces lots restant à commercial­iser auprès de la commune du Cannet. Soit au total   € (six lots et une parcelle). « Lors de la délibérati­on en conseil de Gonfaron sur ce transfert de zones d’activités, la majorité des élus ont voté contre. Les conseiller­s municipaux ont émis le désir de consulter le budget annexe du Portaret pour pouvoir se prononcer. Ils étaient contre les  € HT du mètre carré (prix d’acquisitio­n des lots, NDLR). Dans la continuité, nous voterons contre ce budget », déclarait le maire de Gonfaron, Thierry Bongiorno. Claude Ponzo était sur la même longueur d’onde. « Notre conseil a voté contre aussi. Ces  € HT, ça ne me dit rien. Il serait normal de nous fournir un bilan complet sur les coûts. Je ne pense pas que la mairie du Cannet veut faire un bénéfice sur le dos de l’ensemble des communes. » Le président, Jean-Luc Longour, maire du Cannet s’est senti particuliè­rement visé. « Théorie du complot. Suspicion. C’est pénible à force. » Et de poursuivre:« Petit A d’abord, je n’ai rien demandé. C’est la loi qui oblige à transférer. Deuxièmeme­nt, le président de la communauté de communes soumis à ses obligation­s prend un bureau d’étude qui s’appuie sur les estimation­s des domaines. Troisièmem­ent, les terrains de cette zone ont été vendus, jusque-là, à  € le mètre carré en moyenne. Quatrièmem­ent, les prix des lots en vente ou en signature sont entre  et  € le mètre carré.» Et de conclure, « on en reparlera le moment venu. Après on dira quelques vérités sur tout le monde. » « Pour moi, il n’y a pas de problème , répondait le maire de Gonfaron. Ce n’est pas parce que l’on est contre une décision qu’il faut monter sur ses grands chevaux. La démocratie, c’est çà. Mon conseil municipal s’est prononcé contre, moi pour tout dire j’étais pour. »

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Le maire de Besse.

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