Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Le Pradet-La Garde sans illusion

- AN. D. Comment analysez-vous vos deux derniers matchs (victoire contre le leader Arles et défaite à Villefranc­he)? F. S.

Le Pradet-La Garde devait tout simplement réaliser l’exploit samedi soir lors de la venue du Stade laurentin à Jacques-Troin. Il n’en fut rien, mais le score (3-0) peut paraître sévère au regard de la physionomi­e de la partie.

Sur des détails...

Les joueuses de Mattéi ont surtout eu le tort de passer à côté de leur premier set (25-15). La faute à trop de services ratés et à une relation passeuse-attaquante inégale. La révolte a lieu en milieu de 2e set. La rentrée de Lecudenec est positive, alors que Couty amène de la diversité à la distributi­on. Les passages de Manzo et Vezzuti au service mettent la réception azuréenne à mal. Andonova transforme le plomb en or, et la libero Angélique Maurice défend le fer. Les coéquipièr­es d’une Laura Helfer retrouvée se procurent même une balle de set à 24-23, mais en vain. Dans la foulée, le Stade laurentin rafle la mise 27-25. Un coup dur, mais Le Pradet-La Garde repart fort et tient tête dans le 3e acte, à l’image d’une « vaillante » Lagarde en bout de filet. Le bras de fer est intense (19-19) mais dans les points cruciaux, le leader ne tremble pas et récite jusqu’au bout une partition gagnante (25-21). Si près, si loin… Je suis très content de faire partie de cette équipe qui m’a bien accueilli. Je suis surpris par la différence de niveau. Le poste de libero est plus technique que physique, mais en face, ils ne me font pas de cadeau ! Mais j’apprends beaucoup. Contre Arles, ça a été super ! On a bien tenu en réception, on a déroulé un jeu très collectif, et nos attaquants ont été percutants. Contre Villefranc­he, nous avions des blessés et des absents, et nous avons été obligés de changer notre jeu. Cela nous a déstabilis­és et a été fatal.

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