Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Une demie sans pression Ç
Le score, étriqué, ne reflète pas la physionomie de ce quart de finale dominé de bout en bout par des Varoises, qui ont battu St-Amand (14-12), sans souci
a passe ou ça casse. Oui, rien de moins qu’une place en 1/2 finale au sortir de ce quart qui emprunte la route de Bercy, lieu magique de la finale. Et ce duel entre le huitième de D1 et le quatrième de D2 n’a pas été aussi déséquilibré que la hiérarchie pouvait le laissait prévoir. Notamment en première période, où malgré une supériorité caractérisée par une circulation de balle qui déséquilibre régulièrement la défense nordiste, Toulon ne prend au final que deux unités d’avance à la pause (1412). L’écart avait été plus large (9-5) en cours de première période, grâce entre autres à un chabala de Zazai et une interception de Tandjan, sans oublier les deux «stops» de Bettacchini, venue suppléer une Serdarevic pas du tout dans le match. Mais St-Amand ne s’affole jamais, et la rentrée de Filipovic au quart d’heure de jeu va permettre aux coéquipières de Malina de rester au contact en permanence.
Personne n’aura tremblé
La seconde période va être un copier-coller de la première. Toulon mène la danse, mais le rythme est peu intense. Et lorsque l’écart se creuse (20-15), les Varoises relâchent invariablement l’étreinte et St-Amand, avec Vautier impériale dans le secteur central, parvient à se rapprocher et à ne jamais être larguées. La meilleure preuve sera le money-time, où sans avoir l’air d’y toucher, St-Amand va se rapprocher à une seule unité, Toulon l’emportant par la plus courte des marges 26-25. Pourtant, personne n’aura
tremblé dans les tribunes tant les filles de Sandor Rac ont bien géré leur affaire.