Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
EFSR : à la mine, les plagistes !
Samedi soir à Perruc, l’Etoile n’avait rien, mais alors rien du tout d’un prétendant à l’accession. Mais plutôt d’une équipe de sénateurs qui joue à deux à l’heure, sans rythme ni saine agressivité. Chaque joueur reste dans son petit confort en attendant que ça passe... Tout simplement honteux au regard de l’investissement financier du président Alexandre Barbero. Les étoilistes sont quasiment tous des professionnels en N2, ne vivant que du football.
Peu à retenir...
Au final, la défaite est logique (3-0). Pas de leader, pas de rébellion. Le néant. Seul Mouillon s’est battu au milieu avec un minimum d’intensité pour un derby. Sa sortie sur blessure en témoigne. Un événement qui sonna d’ailleurs le glas des espoirs étoilistes car Cabezas avait déjà fait ses trois changements. C’est dans ce laps de temps et en infériorité numérique que l’Etoile a encaissé les deux derniers buts. Et si Dumas n’a rien à se reprocher derrière et que Goncalves a au moins essayé devant, il n’y a rien à retenir...
Le respect, quel respect ?
Alors que cette génération actuelle de footballeurs ne parle sans arrêt que de respect, il serait judicieux qu’elle comprenne que le respect n’est pas un droit divin. Le respect se gagne, se mérite. Et à Perruc, les joueurs de l’Etoile Fréjus/Saint-Raphaël n’ont pas respecté le maillot et encore moins leurs contrats par rapport au niveau. Pas sûr que ce constat les empêche de se regarder dans une glace ni de baisser les yeux au moment d’aller chercher leur chèque. Trop de confort, tue l’effort. Alors « à la mine les plagistes » ! Aujourd’hui il ne reste que l’honneur... La montée s’est évaporée à Hyères, mais certainement bien avant ce naufrage...