Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Le coup de la panne...

Sans jus et face à une équipe niçoise en pleine confiance, les Toulonnais­es n’ont jamais su trouver de solution vendredi soir. La qualificat­ion pour les play-offs s’annonce périlleuse

- VINCENT WATTECAMPS

Il y avait déjà eu Bourg-de-Péage (26-28) dans une période certes trouble ou la déception nantaise début mars (23-24) après l’exploit brestois. Il y aura désormais la claque niçoise (17-25). Sandor Rac a vécu vendredi soir un troisième revers marquant depuis son arrivée en décembre dernier. Sans doute le plus inquiétant car survenant à deux journées du terme de la saison régulière.

« Impression de lourdeur »

« On a eu comme une panne d’électricit­é, tente d’expliquer l’entraîneur adjoint, Olivier Samat. Plus de jus, plus de lumière... Tout a été fait à l’envers. J’avais même une impression de lourdeur dans les jambes des joueuses. » Privé au dernier moment de Kramer (pied) et avec plusieurs ReBelles tirant la patte (Abdourahim, Zazai...) ou enchaînant les heures sur le parquet (Catani, Tandjan), le staff toulonnais n’a pas su trouver le ressort pour renvoyer Nice à ses études. Trop vives, trop en confiance, trop complètes, les Azuréennes ont déroulé. « On s’attendait à souffrir à neuf mètres et elles sont venues jouer au près, continue Olivier Samat. Nous n’avons jamais pu les arrêter. Il n’y a pas eu de cohérences, de coordinati­on. C’était nul, nul, nul... » Passé ce constat sans appel, l’heure est désormais venue de se tourner vers Bourg-de-Péage (mercredi 28) et Fleury (samedi 31). À cet égard, Sandor Rac a fait le court déplacemen­t hier soir vers la Drôme pour assister à la victoire des Péagoises sur Chambray (28-24). Un succès qui rebat les cartes pour la qualificat­ion pour les play-offs. Car si le TSCV conserve aujourd’hui sa huitième place, Bourg-de-Péage va débarquer dans le Var le couteau entre les dents. « Désormais, le deal est simple. Il faut que nous gagnions nos deux derniers matches. C’est non négociable. » Il reste donc dix jours à Sandor Rac et son équipe pour remettre dans le bon sens les Toulonnais­es et, surtout, trouver la bonne prise pour éviter un nouveau coup de la panne. Et un court-circuit fatal...

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