Les Hyérois ont tenu leur rang

Comme il fallait s’y attendre, les tribunes de Maillan ont fait le plein pour ce derby azuréen haut de gamme avec une place de leader quand même en jeu. Les Cannettans se montrent très agressifs d’emblée avec une défense stricte sur Jouanserre. Un marquage de près qui prive le meilleur marqueur du championnat de ballon. Mais Boughania et Mosler sont là pour assurer. Et même si les Hornets du Cannet gardent la main au terme du premier quart-temps grâce à Guedoun (20-15), les Hyérois commencent à grignoter leur retard dès la reprise.

Des lancers décisifs

Le trio Jouanserre-Boughania-Mosler est à la relance, avant que l’international français offre une première égalité à ses partenaires (27-27). Puis le HHB en profite pour pendre un peu d’avance à mi-parcours après un panier de Mosler (35-39). Après la pause, Keller et les siens passent à la vitesse supérieure et infligent un 11-0 aux Varois (64-57). Ce n’est pas la seule mauvaise nouvelle pour ces derniers, qui vont perdre Boughania pour deux fautes techniques. C’est là que le rôle du coach prend tout son sens. « Je leur ai dit qu’on gagnerait la partie dans les trois dernières minutes et c’est ce qu’on a fait », explique Jérôme Mugnaïni. Un succès collectif auquel Jouanserre participe largement dans ce dernier quart et ça commence par un panier bonifié pour rétablir l’équilibre (66-66). Les Hornets vont quand même reprendre un léger avantage grâce à l’adresse de Ramonet (73-70), mais les sorties successives de Keller et Guedoun, pénalisés par les fautes, vont permettre aux Hyérois de refaire leur retard aux lancers. Quatre occasions que Jouanserre et surtout Duran ne vont pas manquer (73-74), contrairement à Carlier. « Comme prévu, le match s’est joué sur les fautes. Dans les moments difficiles, le groupe a démontré sa fierté. Cette victoire est méritée car les joueurs n’ont jamais rien lâché », tient à préciser Mugnaïni, qui peut souffler et surtout savourer le goût de ce 17e succès.

(Photo L. M.) Jérôme Mugnaïni a su remobiliser ses hommes pour qu’ils arrachent la victoire d’un point.