J.-B. Blanc : au nom du père

Pas facile pour un joueur d’être coaché par son père. Il faut toujours en faire plus pour ne pas être taxé de privilégié. Un risque moindre quand l’entraîneur en question se nomme André Blanc, vu que chez lui la rigueur est une marque de fabrique, une seconde peau. Donc si son fils Jean-Baptiste (à d. sur notre photo) joue depuis plusieurs matches, c’est qu’il le mérite. L’intéressé a d’abord profité des blessures de Ressa, Gainnet ou Aho pour avoir du temps de jeu. Utilisé en milieu défensif, Jean-Ba a d’abord joué sur ses qualités, l’impact physique et la dévotion pour le collectif. Et puis au fil du temps, il a pris confiance et progressé au niveau de l’utilisation du ballon. Car il écoute et travaille beaucoup aux entraînements.

L’équilibre du milieu Et à Tarbes, Jean-Baptiste a été l’un des meilleurs Hyérois dans un contexte où il a fallu aller au charbon. Mieux encore, il a su se projeter vers l’avant, car c’est sa frappe à l’entrée de la surface que repousse le portier tarbais sur Delgado pour l’égalisation hyéroise. De plus en plus à l’aise au milieu dans le petit jeu à deux ou à trois, Blanc a signé un gros match dans la lignée de celui réalisé contre Fréjus/Saint-Raphaël. En effet, il équilibre le milieu et va continuer à progresser car il sait se mettre au service du collectif. Une nouvelle trouvaille signée Dédé sauf que cette fois ,il n’est pas allé la chercher bien loin…