Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Chaud derby avant Bercy

Comme il y a deux ans, le Toulon/Saint-Cyr de Laurène Catani et l’OGC Nice d’Eshan Abdelmalek s’affrontent pour une place en finale de la coupe de France. Show devant !

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Incontourn­ables sur le parquet, la demi-centre toulonnais­e Laurène Catani et son homologue niçoise Ehsan Abdelmalek seront au coeur d’une bataille sans doute acharnée ce soir à Toulon (18 h 15 au palais des sports). C’est que l’enjeu en vaut la chandelle : Varoises et Azuréennes ne sont plus qu’à une marche de la finale de Bercy.

Quelle importance revêt cette demi-finale sur votre saison ?

Laurène Catani : Elle est comme une revanche par rapport à notre saison en championna­t. On a envie de montrer un autre visage. Mais il ne faut pas être écrasé par la pression. En tout cas, une victoire permettrai­t de raviver la flamme avant les play-downs. Le contexte de notre saison doit nous aider à aborder cette demie de la meilleure des façons. Eshan Abdelmalek : C’est un vrai plaisir pour nous. C’est un match très important pour l’histoire du club et notre histoire collective. Et en plus, c’est un derby, donc il faut de toute façon gagner ! Notre rêve, c’est d’aller à Bercy. On respecte cette équipe de Toulon, on sera à  % malgré les blessures de joueuses importante­s.

Nice réalise une belle saison...

E.A.: Pour l’instant, c’est une saison magnifique, mais ce n’est pas encore fini. On est juste avant une demi-finale de coupe et les quarts de finale des play-offs contre Nantes. Je pense que les trois prochains matchs seront les plus importants de l’année. Si on les gagne, avec une finale de coupe et une demi-finale de championna­t, ça serait déjà une réussite, la meilleure saison de l’histoire du club.

À l’inverse, Toulon/Saint-Cyr est plus en difficulté...

L. C. : Nous avons eu pas mal d’embûches, et on ne s’est pas aussi rendu la tâche facile... Il y a eu beaucoup d’irrégulari­tés. On est capable d’un exploit à Brest puis de perdre dans la foulée face à Nantes. Ce but pris à la dernière seconde reflète bien le truc : avec un nul, nous étions en play-offs. Mais aujourd’hui nous allons devoir jouer les play-downs. En fait, notre saison s’est jouée sur des détails.

Y a-t-il une rivalité entre le TSCV et l’OGC Nice ?

L. C. : Le contexte de ces rencontres fait que c’est souvent accroché. Ce sont des matches intéressan­ts à jouer. Là, il y a une belle carotte, car tout le monde veut aller à Bercy. Les Niçoises font une meilleure saison que nous, mais sur un match, tout s’équilibre. Et il faudra s’arracher pour décrocher sa place en finale. E.A.: C’est souvent des matchs accrochés, et là en plus c’est la dernière chance pour Toulon/Saint-Cyr de gagner quelque chose cette saison. C’est un match important pour elles, devant leur public mais aussi pour nous. Demi-finale et derby, ça promet un match exceptionn­el. Au bout, il y a une finale face à Brest, contre qui nous n’avons pas perdu ces deux dernières saisons, donc ça donne espoir. Mais il faut y aller étape par étape.

Quelle sera la clé du match ?

E.A.: La défense ! En attaque, on finit par trouver les solutions, peu importe qui marque. Il faudra aussi jouer avec le coeur, mais si on défend bien c’est plus facile pour nous. À chaque match, c’est la clé. L. C. : Pour moi, tout est une question de rythme, et de gestion du rythme. L’équipe qui va l’emporter sera celle qui aura géré au mieux ses temps faibles. L’expérience aide beaucoup dans ces cas-là, et nous avons déjà joué des demi-finales de coupe. On sait ce qu’il faut faire. Malgré l’enjeu, il ne faut pas oublier aussi de prendre du plaisir. Car on joue mieux quand c’est le cas. L’affluence des grands soirs est attendue au palais des sports. Le TSCV recommande donc aux supporters d’arriver le plus tôt possible afin d’éviter les embouteill­ages. À noter que cette demi-finale sera retransmis­e en direct sur La chaîne L’Équipe.

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