Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
U Arena : le rugby de demain ?
Une salle, un stade, une arène ? La U Arena est tout ça à la fois. «Çane peut pas ne pas te marquer. C’est grandiose ! » définissait Marc Dal Maso, hier, tout en regardant la victoire bonifiée de Montpellier sur La Rochelle. Il était venu avec le groupe rouge et noir, en repérage la veille. Hier, quand nous avons pénétré pour la première fois dans cet antre de spectacle et de sport, l’impression a été surprenante, étonnante, inhabituelle. Magique ! Ça sentait encore le neuf. La salle, inaugurée le octobre dernier avec un concert des Rolling Stones, fait office de caisse de résonance. Contrairement au stade de Lille, le toit est fermé et le reste. La lumière, forcément artificielle, peut « gêner sur les balles hautes », expliquait Manny Edmonds. Décidée en , la première pierre a été posée deux ans plus tard. Le premier match de rugby de sa toute jeune histoire aura été la confrontation qui a fait date entre l’équipe de France et le Japon. Quant au Racing , son opposition du jour contre Toulon était sa cinquième ici même, après les venues de Toulouse, du Munster, de La Rochelle, et de Clermont. Avec ses loges, ses coursives à n’en plus finir, ses boutiques, snacks, bars… c’est une enceinte pour le « tout commerce ». La U Arena porte bien son nom, avec ses trois tribunes et son écran panoramique. La jauge de cet outil des temps modernes : places version rugby, places version spectacle. Si la pelouse synthétique est jugée « bondissante » par les uns, elle est « idéale » pour les autres. Pour son premier match indoor contre le Racing – c’était il y a trois ans à… Lille –, Toulon, grâce pour partie à Castrogiovanni, s’était imposé. Qu’allait-il advenir sans l’Italien dans ce futur site olympique de Paris avec la gymnastique ? L’avenir du rugby passera-t-il par des clones de l’U Arena ? Allez savoir...