Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Bastareaud : « J’assume mes choix »
Guilhem Guirado (talonneur du RCT) : « Deux revers consécutifs où on se casse les dents, ça commence à bien faire. Il faut maintenant espérer que ces deux échecs nous servent pour notre fin de saison. Alors bien sûr, c’est toujours positif de se créer des occasions, de tenir le ballon et de leur faire mal. Mais on aimerait être plus pragmatiques et patients. On a encore quatre ou cinq occasions d’essais. On passe beaucoup de temps dans leurs et au final, on ne score pas. À présent, comme l’a dit Mathieu (Bastareaud), on va chaque fois disputer des finales. On a déjà connu ça la saison dernière, et on n’est vraiment pas passé loin. Cette défaite laisse des regrets mais aussi beaucoup d’envie. Si on ne parvient pas à être dans les deux premiers, il faudra viser le top , qui impacte directement la saison suivante. Et on le sait, après, tout est ouvert, les compteurs sont remis à zéro. On avait l’occasion de prendre davantage de points. On n’y est pas parvenu et ça devient répétitif. On n’a pas le droit de passer à côté. Il faut basculer dans une autre dimension. C’est rageant de mourir encore une fois si près de la ligne ».
Mathieu Bastareaud, (capitaine et trois-quarts centre toulonnais) : « On ne s’est pas échappé, on les a malmenés. On les a dominés. Mais il manque encore ce petit plus. On va souffler ce lundi et revenir dès mardi avec beaucoup d’envie. Un très gros match nous attend face à Montpellier. J’assume mes choix en fin de rencontre. On multipliait les temps forts. Les Racingmen paraissaient fatigués et on était dans l’avancée. Mais on n’est pas parvenu à remporter notre bras de fer par manque de justesse face à une formation qui n’est pas pour rien en demi-finale de la coupe d’Europe ».
Laurent Labit (entraîneur des trois-quarts du Racing ) : « On a eu droit au match qu’on attendait. Cela a été conforme aux prévisions. Il y a eu beaucoup d’intensité face à ces Toulonnais arrivés revanchards suite au week-end dernier et au match aller (victoire du Racing à Mayol -). On a beaucoup subi en seconde période, en se montrant incapable de remettre la main sur le ballon. On a été dominé. Il est heureux que notre point fort – la défense – soit parvenu à résister aux assauts varois ».
Après avoir claqué la bise à Mathieu Bastareaud, Henri Chavancy, le trois-quarts centre francilien, appréciait à sa juste valeur ce succès acquis dans la douleur : « Cette victoire est une belle récompense pour notre équipe qui a souvent plié sans jamais rompre. On a été acculé en deuxième mi-temps, mais notre solidarité de tous les instants a fait la différence. Et ça nous a souri. Le jeu n’était probablement pas au rendez-vous. En revanche, le combat y était bien. Après notre quart de finale contre Clermont, on était un peu émoussé, mais on a su résister jusqu’à la fin. On avait à coeur de poursuivre sur notre lancée. Pour notre dernier match ici à l’U Arena (le Racing jouera contre Agen à Vannes pour la dernière journée), on tenait à rester invincibles. À présent, on va tout faire pour terminer dans les deux premiers et s’éviter ainsi un barrage ».