Les Seynois un peu trop justes

Après un bref round d’observation, Nicolas Onutu, pour son dernier match avant de partir en Roumanie, débordait à hauteur de ses 30 mètres avant de cadrer pour Sylvain Vernissat qui commençait alors son festival offensif (7-0, 6e). Le CSV avait la main mise sur le jeu, et son buteur enquillait pour un placage haut des visiteurs. La réaction varoise ne se faisait pas attendre et, suite à une belle prise en touche, l’arrière Falconetti mystifiait la défense locale (10-5, 18e). Un choc dans le jeu, finalement sans gravité, contraignait le capitaine seynois Sénac à quitter le terrain sur carton bleu. L’inusable Arniaud sanctionnait une faute en touche de Vienne mais ce sont bien les locaux qui finissaient pied au plancher. Vernissat ajoutait une pénalité pour un placage sans ballon, avant un beau mouvement avants - trois-quarts du CSV et l’inévitable Vernissat à la conclusion (20-8, 40e).

Tout près du bonus

La seconde période était plus brouillonne, la faute à ce coaching du rugby moderne qui fait bafouiller le collectif d’une équipe. À ce petit jeu, La Seyne se rapprochait par Arniaud (20-11, 51e), mais Vienne en remettait une couche dans le rugby complet que l’équipe est capable de développer, et Vernissat y allait de son triplé(27-11, 62e). La messe était dite. Mais les Varois ne renonçaient pas, tentant jusqu’au bout de ramener un point de bonus défensif. Guilpin puis Pouilles pointaient derrière la ligne mais Petelat avait ajusté une pénalité de plus de 45 mètres contre le vent. Et La Seyne rentrait bredouille.

Thomas Sonetti (La Seyne) : « C’était un match compliqué, face à une belle équipe qui a produit énormémentdejeu.Malgrétout,onarriveàmarquer trois essais, mais on se fait trop pénaliser, ce qui nous coûte le match. »

(Photo L. M.) Les Seynois sont rentrés bredouilles.