Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Bercy, elles sont toujours là !
Pour la quatrième fois de leur histoire, les Toulonnaises joueront une finale de coupe de France. Un privilège acquis après leur succès hier sur Nice (25-22). Elles retrouveront Brest à Paris
Coucou les revoilà ! Encore une fois. Jamais rassasiées d’une épreuve qu’elles adorent et qu’elles ont remportée deux fois (en 2011 et 2012), les Toulonnaises iront bien une nouvelle fois à Bercy jouer une finale de coupe de France. La quatrième depuis 2011 ! Cette fois après avoir sorti Nice (25-22) à l’issue d’une demi-finale parfaitement maîtrisée. Elles retrouveront donc Brest le 5 mai. L’occasion de sauver pour de bon une saison agitée en coulisses – remplacement de Thierry Vincent par Sandor Rac – et décevante sur le parquet – le TSCV devra chercher son maintien en LFH lors des play-downs dès le week-end prochain. Mais la magie de la coupe semble transcender ce collectif varois. Comme si Bercy possédait un pouvoir d’attraction sur ces ReBelles, capables de renverser des montagnes pour Dame Coupe. Les Niçoises, certes diminuées par les absences de Blonbou, Fall, Schumacher et Martin, l’ont appris à leurs dépens.
Abdourahim sort de sa boîte
Submergées par l’intensité toulonnaise, elles ont couru après le score l’essentiel de la rencontre. « Face à une équipe telle que Toulon/Saint-Cyr, qui veut sauver sa saison avec la coupe, on s’attendait à souffrir, avouait Marjan Kolev, le coach niçois à l’issue de la rencontre. C’était difficile pour nous de rivaliser sur la durée avec seulement neuf joueuses de champ dont deux retours de blessure... » Plus compactes en défense, les Toulonnaises n’ont laissé que des miettes aux Azuréennes (0-1, 2e puis 18-18, 48e). Jamais libre de ses mouvements, Abdelmalek s’est essoufflée au fil du match, et Torstenson était trop juste pour prendre le jeu à son compte. Le show de Sako en début de rencontre n’a été qu’un feu de paille. Car en écartant au maximum sur les ailes en attaque, le TSCV n’a jamais laissé le doute s’installer (6-4, 16e). La connexion Catani Kramer - Tandjan fonctionnait à la perfection, et la mi-temps était atteinte avec quatre buts d’avance. Logique (12-8, 30e). L’intensité, énorme jusque-là,
baissait d’un cran au retour des vestiaires. Nice en profitait pour recoller grâce à la puissance de Prudhomme (16-16, 47e). Mais les coéquipières de Serdarevic, impeccable dans ses cages, n’ont jamais paniqué. Abdourahim, en échec aux tirs en début de rencontre, prenait ses responsabilités dans le money-time (23-20, 58e). Le palais pouvait exulter. Le chemin pour Bercy, il le connaît...