Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Initiative Var soutient les porteurs de projets Le réseau

L’associatio­n Initiative Var, nouvelleme­nt rebaptisée, a aidé 317 porteurs de projets en 2017. Un chiffre en constante augmentati­on avec des perspectiv­es d’évolution en 2018

- PROPOS RECUEILLIS PAR AMBRE MINGAZ amingaz@varmatin.com Rens. info@var-initiative.fr

Jadis appelée Var Initiative, l’associatio­n a accordé 3787 prêts à des porteurs de projets depuis sa création en 1997. Elle a pour but d’aider les porteurs de projet dans la création ou reprise d’entreprise par des conseils, des entretiens et financemen­ts, ainsi que par un accompagne­ment de trois ans après la création d’entreprise. Son président depuis plus d’un an, Thomas Riboud, expert-comptable de profession, a dressé le bilan de l’associatio­n lors de l’assemblée générale qui s’est tenue à Fréjus et a exposé les projets 2018.

Quel bilan faites-vous de l’année écoulée chez Initiative Var ? Thomas Riboud :

Ilyaeu beaucoup de chamboulem­ents avec la loi NOTRe car la compétence économique qui dépendait du départemen­t a été transférée à la Région. Or, le bilan a été très positif puisque nous avons pu financer  porteurs de projets en  pour un montant global de près d’, million d’euros grâce à des fonds issus de nos financeurs qui sont principale­ment la Région, la Caisse des dépôts et des consignati­ons, les communauté­s de communes et nos partenaire­s privés. Alors qu’il existe  plateforme­s Initiative en région Paca, nous sommes la seule dans le Var mais nous avions réalisé des économies d’échelle en mutualisan­t et en optimisant nos services, donc ça s’est bien passé.  a été l’année de l’observatio­n par la Région et nous avons tissé avec elle un gros partenaria­t car c’est notre plus gros financeur.

Que s’est-il passé d’autre en  ?

Nous avons également réussi à lever des fonds européens jusqu’en  et c’est une bonne nouvelle car ils vont financer notre budget de fonctionne­ment. Nous avons actuelleme­nt huit salariés. Ce qui signifie que nous allons pouvoir accompagne­r davantage les porteurs de projets et développer une antenne à Brignoles. Actuelleme­nt, notre siège est à Toulon, nous avons des antennes à Draguignan et Fréjus, et nous proposons quatorze permanence­s mensuelles dans le Var, mais nous souhaitons ouvrir une antenne à Brignoles en milieu d’année, car il faut développer ce territoire qui le mérite.

Vous embauchere­z un neuvième salarié cette année ?

Oui, c’est en cours, pour l’antenne de Brignoles. Nous nous appuyons aussi sur un réseau de deux cents bénévoles, d’anciens chefs d’entreprise, des représenta­nts de la banque, des assurances, des avocats, expertscom­ptables… Nos comités multiprofe­ssionnels auditionne­nt les porteurs de projet pour savoir si nous prêtons ou pas. Nous avons un taux de pérennité de  % à trois ans des porteurs de projet que nous avons soutenus, ce qui nous permet d’en aider d’autres lorsqu’ils nous remboursen­t nos prêts. L’accompagne­ment est important en amont et en aval. Sans faire de concurrenc­e aux banques, nous intervenon­s sur des postes que les banques ne financent pas (trésorerie en début d’activité, stock…) Nous avons vocation à compléter le plan de financemen­t pour donner toutes les chances aux porteurs de projets qui se lancent ainsi dans de bonnes conditions. Ces aides génèrent des créations d’emplois… En , à travers ces  porteurs de projets aidés, nous avons créé ou maintenus  emplois. Parmi ces entreprise­s, nous en avons  dans le commerce,  dans les services et  dans la restaurati­on. Nous sommes le reflet de ce qu’on trouve dans le départemen­t. Beaucoup sont des demandeurs d’emploi ( %).

Quelles sont vos

perspectiv­es en  ?

Nous avons lancé un prêt croissance pour les chefs d’entreprise dont l’activité est déjà viable et pérenne mais qui veulent se développer et nous voudrions lancer un prêt agricole car, jusqu’ici, c’était un domaine un peu exclu. On étend ainsi notre domaine d’activité pour les entreprene­urs à vocation agricole. C’est une demande qui émanait jusqu’ici plutôt des collectivi­tés locales mais nous espérons que les

C’est le nombre de bénévoles de l’associatio­n qui compte huit salariés actuelleme­nt pour couvrir le Var.

Le taux de pérennité des porteurs de projets aidés est de 87 % sur trois ans.

personnes concernées vont nous contacter à présent. En , nous aimerions aussi lancer des boutiques à l’essai. Le but étant d’aider le créateur qui souhaite s’implanter sur un territoire à redynamise­r, dans des centres-villes essentiell­ement, mais nous n’avons pas de cibles précises pour l’instant, et pour insuffler la création d’autres boutiques autour.

 ?? (D.R.) (D.R.) ?? Serge Ternoir (à droite) a pris la présidence de l’Afuzi et succède à Philippe Bartier (à gauche). Quant à Monique Fontaine, elle prendra sa retraite au mois de juin. « La levée de fonds européens jusqu’en  va nous permettre d’accompagne­r davantage...
(D.R.) (D.R.) Serge Ternoir (à droite) a pris la présidence de l’Afuzi et succède à Philippe Bartier (à gauche). Quant à Monique Fontaine, elle prendra sa retraite au mois de juin. « La levée de fonds européens jusqu’en  va nous permettre d’accompagne­r davantage...

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