Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Terrorisme, dotation de l’État et taxe foncière
Hubert Falco, maire de Toulon et président de la métropole Toulon-Provence-Méditerranée : « Je suis inquiet pour l’avenir des services publics et leur qualité qui ne cesse de se détériorer au nom de toujours plus d’économie. Je suis un maire inquiet face à l’insécurité, face à la menace terroriste. La responsabilité de la sécurité et les charges financières lourdes qui l’accompagnent sont transférées aujourd’hui au maire. Vous le vivez à chaque fois que vous organisez dans vos villes et villages des manifestations. On nous demande une fan zone, une société de gardiennage... Normalement, ces charges doivent être assumées par l’État.»
Pierre-Paul Léonelli, adjoint de Christian Estrosi, maire de Nice : « La priorité de la Région est l’équité territoriale. Elle se veut à l’écoute des maires, des communautés de communes, et d’agglomérations, des communautés urbaines et des métropoles. La nouvelle réorganisation territoriale de la République ainsi que la poursuite des désengagements financiers de l’État sont autant de contraintes. Entre le quinquennat précédent et celuici, notre Région doit se priver en total cumulé sur la période de plus de M€ de dotations de l’État. »
Jean-Pierre Giran, maire de Hyères : « On vit un moment compliqué. Emmanuel Macron ne veut pas d’un nouvel impôt pour compenser la perte de la taxe d’habitation dans les communes. Comment vont-elles pouvoir financer leur fonctionnement et leurs projets. La taxe foncière sera le seul levier pour les communes. On risque de dépendre de la dotation de l’État, qui est en chute libre depuis ans, et de perdre toute autonomie. Supprimer la taxe d’habitation est un coup politique, mais l’argent ne tombe pas du ciel.»