Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Le viager s’affirme

Le viager reste un secteur de niche qui enregistre une croissance constante et s’adresse à des profils aux besoins précis.

- PAR MÉLISSA MARI

L’accès à la propriété est l’objectif de nombreux Français, mais tout le monde ne peut y prétendre de la même façon. Nombreux sont ceux à connaître le viager, sans forcément s’y intéresser pleinement. Pourtant c’est une piste qui mérite d’être explorée, au cas par cas, puisqu’elle peut être la bonne solution pour investir dans l’immobilier, ou l’opportunit­é adéquate pour améliorer son train de vie. La conjonctur­e économique actuelle pousse à repenser le système de financemen­t de la dépendance et nombreux sont les seniors qui souhaitent se sentir en sécurité, à l’abri des problèmes financiers, pour avoir ainsi une meilleure qualité de vie. C’est là que le viager prend toute sa dimension, puisque cette transactio­n s’inscrit dans le système de l’économie solidaire : les personnes âgées peuvent rester à domicile, augmenter leurs revenus avec une rente conséquent­e, ou profiter d’un bouquet important lors de la vente pour aider des proches, et pour les acquéreurs, c’est une façon de réaliser un investisse­ment immobilier plus souple (en viager occupé) ou d’acheter sa future résidence principale (viager libre) à moindre coût. Dans tous les cas, le concept est gagnant-gagnant.

Un marché en croissance

Comme le souligne le premier baromètre de l’Institut d’expertise et de formation au viager, créé par Renée Costes Viager, les chiffres sont plutôt encouragea­nts. Ainsi, selon les grands indicateur­s de l’étude, on compte environ 5 000 transactio­ns viagères par an en France, soit 0,5% des ventes sur le marché immobilier global, mais qui, sur la section propre du viager, représente 5% de croissance chaque année. La Côte d’Azur est toujours le second marché le plus porteur de France (25% des biens vendus). Ces ventes sont d’ailleurs réalisées à 90% en viager occupé et la rente viagère mensuelle moyenne est de 715 Le choix du bien dépend du profil acheteur/vendeur et la répartitio­n est assez équilibrée : 56% de maisons et 44% d’appartemen­ts vendus. L’une des données intéressan­tes que révèle le baromètre est l’âge moyen des personnes qui vendent en viager (74 ans). Quels qu’ils soient, les vendeurs ont pour motivation principale l’améliorati­on de la solvabilit­é et la protection familiale (46%). Les investisse­urs ont, quant à eux, 45 ans en moyenne et 70% sont des couples.

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« Sur notre secteur, l’activité a été plutôt bonne en  et nos perspectiv­es le sont également pour . Le viager reste un marché de niche, spécialisé, au même titre que celui des locaux commerciau­x ou du luxe. Il faut avoir une expertise précise de l
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