Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
« Je suis passée du sprint à la course de fond »
Magazine Les caméras de surveillance de la police sont au centre du magazine Flagrant Délit, présenté par Émilie Besse, sur C8
Depuis l’automne 2017,
Flagrant Délit met en évidence le travail des forces de police grâce aux caméras de surveillance installées dans les communes. Émilie Besse présente ce soir sur C8 le quatrième numéro, tourné à Reims, et fait le point sur les premiers enseignements de son magazine. Qu’estce qui vous interpelle au bout de quatre numéros de Flagrant Délit ? On est vraiment sur des enjeux locaux, où chacun s’adapte en fonction des problématiques rencontrées. Dans une ville comme RillieuxlaPape, la délinquance est différente de celle de Reims ou de Marseille, où on est en train de tourner et où les armes sont beaucoup plus présentes. Vous trouvez utiles ces caméras de surveillance utilisées de la police ? Je me garderai bien de faire un commentaire, ce n’est sans doute pas ce qu’on attend de moi. Ce qui est sûr, c’est que le reportage donne à voir aux téléspectateurs si l’outil est oui ou non efficace, chacun se fera son idée. Avezvous des retours du public ? Les réactions des téléspectateurs sont à l’image des celles de la société française, le sujet divise. Il y a ceux qui trouvent que c’est bien parce que c’est un moyen de plus mis à la disposition de la police et se sentent en sécurité. D’ailleurs, on le voit dans le reportage fait à Reims, certaines personnes sont en demande de ces caméras. D’autres critiquent les atteintes à la liberté individuelle. Faitesvous avancer le débat ? En tout cas, ceux qui regardent le programme peuvent se faire un avis, ça, c’est clair. L’émission estelle reconduite la saison prochaine ? Il n’y a pas encore de décision, mais on continue de tourner, c’est plutôt un signe encourageant… Vous avez d’autres projets ? D’autres thèmes arriveront dans La soirée de l’info [qui comprend Flagrant Délit, ndr], comme la consommation, en juin. D’autres choses seront faites en période de festivals, un peu pour cet été et pour la rentrée. Un an après l’arrêt par C8 de « La Nouvelle Édition », avezvous envie de retrouver l’ambiance d’un talkshow ? Ça m’a manqué pendant quelques mois, je suis passée du sprint à la course de fond. Mais, cette année, j’ai pris du plaisir à ce rythmelà, à travailler avec de nouvelles équipes, je suis heureuse dans ce que je fais aujourd’hui. PROPOS RECUEILLIS PAR JEANMARC BARENGHI