Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Meurtre du petit Jonathan: confession d’un serial killer allemand
Jonathan Coulom, 11 ans, disparaissait dans la nuit du 6 au 7 Avril 2004, dans un centre de loisirs de SaintBrévin-les-Pins, près de Nantes, en Loire-Atlantique. Six semaines plus tard, le corps du jeune garçon est retrouvé, dénudé, plongé dans un étang de Guérande, ligoté et lesté d’un parpaing à 20 kilomètres du centre de loisirs.
Incarcéré pour trois meurtres d’enfants
La police n’avait jamais lâché la piste de l’éducateur allemand, Martin Ney, incarcéré en 2012 pour trois enlèvements et meurtres d’enfants, ainsi que plusieurs dizaines d’agressions sexuelles. Le prédateur allemand, quant à lui avait toujours nié son implication dans le meurtre du petit garçon de 11 ans. Les enquêteurs qui travaillent à élucider le meurtre de Jonathan Coulom, en avaient fait le suspect numéro un de ce terrible crime. Le 6 avril dernier, le juge d’instruction chargé de l’affaire avait lancé un appel à témoin. Un sac à dos en cuir marron de type besace était recherché, possiblement égaré en Loire-Atlantique au mois d’avril 2004. Le Parisien a révélé mardi soir, que le suspect allemand, aurait confié à son codétenu avoir «égaré un sac à dos en France avec des documents à l’intérieur ». Il aurait aussi avoué avoir assassiné le petit Jonathan. Après ces révélations, le codétenu de Martin Ney se serait empressé de transmettre ces informations aux forces de l’ordre. Le prédateur allemand aurait surtout confié des détails seulement connus de la gendarmerie. Problème : un aveu à un codétenu ne suffit pas à faire de lui un coupable. En effet, la police a besoin d’une preuve attestant de la fiabilité de la confession. C’est pour cela que les forces de l’ordre recherchent activement le sac à dos qu’aurait égaré Martin Ney.