Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Mignoni revient à la maison
En stage depuis trois jours à La Seyne avec son équipe, le manager lyonnais a confié ses ambitions pour cette fin de saison qui sera pleinement réussie en cas de qualification
Après avoir accueilli le Stade Toulousain cet automne, La Seyne a eu la chance de recevoir un nouveau pensionnaire du Top 14 avec le Lyon olympique universitaire rugby (LOU). Mais cette fois, les hommes du manager d’origine toulonnaise, Pierre Mignoni, ont posé leur valise durant trois jours pour un stage d’entraînement et de cohésion avant la dernière ligne droite du championnat.
Pourquoi ce stage ?
Nous sommes dans une position où on a encore envie de nous resserrer encore plus. On a donc choisi de faire un stage de rugby. Pas de vacances. On bosse dur le matin, et les après-midi on s’est concocté quelques challenges aux Embiez ou aux Sablettes pour renforcer encore plus la cohésion d’un groupe qui vit déjà très bien.
La Seyne, c’est comme revenir un peu chez vous...
On est ici parce que Stéphane Lelièvre a eu la gentillesse de nous accueillir dans son magnifique établissement du Grand hôtel des Sablettes. Il a tout fait pour qu’on vienne. Mais pour cela, il fallait qu’on gagne les matches. On a eu la chance d’en gagner quelques-uns dernièrement qui nous permette d’être dans le coup pour la qualif’. Du coup, on profite de cet environnement exceptionnel. Ensuite, la ville de La Seyne-sur-Mer et le club de l’Union sportive seynoise nous ont tous mis à disposition. C’est vrai qu’on a l’impression d’être chez nous (sourire). Je tiens d’ailleurs à remercier ce club qui a une histoire fabuleuse et qui partage des vertus auxquels je suis attaché. Ces valeurs de courage et de solidarité, mon groupe en aura besoin dans les prochains matches. J’avais aussi envie qu’on s’imprègne de ça.
Qu’est-ce que vous attendez pour votre groupe ?
Le but est de tout donner sur ces deux dernières rencontres. Si certains ont la mémoire courte, moi je n’oublie pas qu’on était en Pro D il y a deux ans. Ce groupe travaille dur et parvient aujourd’hui à monter le bout de son nez. Il se construit encore et je crois que favoriser ces liens va nous aider à aller un peu plus vite.
Votre équipe semble en net regain de forme ?
On a peut-être mal anticipé l’hiver où on a connu un passage à vide. Mais on a rectifié en profitant de la coupe d’Europe pour travailler dur physiquement. Aujourd’hui, l’équipe est en bonne forme physique. Il reste minutes. À nous de donner le dernier coup de collier.
La qualification ne semble donc plus très loin ?
On a peut-être eu des résultats favorables la semaine dernière avec les défaites de Pau et La Rochelle, mais ça ne suffit pas. Dans ce championnat qui est vraiment dur, tout peut aller très vite. La remise en cause elle est permanente car aucune équipe ne va lâcher. C’est certain.
La remise en cause est permanente ”