La justice des mineurs expliquée aux collégiens du Val d’Issole

Des élèves des collèges de Garéoult et Rocbaron ont assisté, jeudi, à la reconstitution d’une audience pénale pour mineur. Des professionnels du droit – juge, avocats, Parquet, greffier, assesseurs – des éducateurs et des élèves ont joué leur propre rôle. La journée a commencé avec les collégiens de Garéoult. La « victime », Basile, a interprété Julien. Lors de ce procès, il était accompagné de sa « mère », Mme Aguillon (professeur de français). Ambre a joué le rôle d’Emma, une jeune ado, accro au cannabis, accusée de violence sur son ex-petit ami. L’actrice en herbe était aux côtés de « son père » M. Caporalli (professeur de français). Le procès a duré environ 1 h 30. À l’issue, le verdict est tombé : Emma a été condamnée à trois mois de prison avec sursis, accompagnés d’une mise à l’épreuve. La jeune fille sera placée en milieu ouvert. Les accusés devront également verser de l’argent au titre des frais de justice. Le père d’Emma doit 1 000 euros et l’adolescente 300 euros. À la fin, les élèves ont pu poser des questions aux professionnels du droit. Dans l’après-midi, les quatrièmes de Rocbaron ont également assisté à un procès. Les accusés et victimes ont été joués par des personnes différentes mais l’histoire était la même. Ce projet n’aurait pu voir le jour sans un travail étroit de partenariat entre le Département, l’agglomération Provence verte, via le point d’accès au droit intercommunal, le parquet du tribunal de grande instance de Draguignan, l’ordre des avocats du barreau de Draguignan, les gendarmes de la brigade prévention de la délinquance juvénile de Bandol, la protection judiciaire de la jeunesse, le tribunal d’instance de Brignoles et l’Éducation nationale.

(Photos A. L. R.) Deux « vrais faux » procès ont été joués au collège Gassendi de Rocbaron.