Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

« Notre métier, c’est nous adapter à l’imprévu »

- STÉPHANIE RAÏO

Télécroche­t Les duels de The Voice laissent place ce soir aux grands shows en direct, animés par Nikos, sur TF1

C’est parti pour les grands directs. Ce soir, Nikos accueille sur le plateau de The Voice les seize talents toujours en lice qui se produiront face aux quatre coachs : Florent Pagny, Zazie, Mika et Pascal Obispo. Après deux soirées consacrées aux duels, The Voice enclenche une nouvelle étape : celle des directs. Dans chaque équipe, il reste quatre talents. Deux d’entre eux seront sauvés par les téléspecta­teurs, un le sera par le coach, le dernier quittera l’aventure. Nikos en assure la présentati­on pour la septième saison consécutiv­e. « Je n’arrive jamais sûr de moi, confie l’animateur, qui évoque son souci de justesse. Il ne faut pas en faire trop, ne pas être en dessous non plus. C’est difficile. Au début, tu ne te poses pas ce genre de question. Tu veux prouver que tu sais faire. Donc tu fais l’animateur. Le temps passant, moins tu animes, plus tu accompagne­s. » Il revient alors sur la première session de duels, diffusée le 7 avril dernier, avec le bouleversa­nt duo de Maëlle et Gulaan sur

Fragile, de Sting, qui a tant ému les quatre coachs. « Ce qu’on a vécu n’était pas écrit. Notre métier, c’est nous adapter à l’imprévu. Là il faut du bagout, de l’instinct et beaucoup de travail. J’insiste parce que ça ne se voit pas le boulot à la télé. Mais c’est un

métier. » En plus de The Voice, 50’ inside, C’est Canteloup, sur TF1, et En balade avec, son rendez-vous hebdomadai­re, le dimanche à 11 heures sur Europe 1, Nikos trouve toujours du temps pour la photograph­ie. Dernièreme­nt, il était invité au Salon PhotoMonac­o, où il a pu discuter avec le prince Albert II de ses clichés réunis dans l’exposition

L’Épreuve du temps. Il a également participé, avec Yann Arthus-Bertrand notamment, à l’exposition Je suis

autiste et alors ?. Comment la photo s’est-elle imposée à lui ? « À un moment, j’ai éprouvé le besoin de montrer des gens qui me touchent. Dernièreme­nt, j’ai photograph­ié un enfant malade à l’hôpital Necker. Ce n’était pas prévu, j’ai donné un coup de main à la fondation du PSG. Je me souviendra­i toute ma vie de son regard, confie-t-il. Pour moi, il est aussi important de faire une séance photo avec de jeunes bouddhiste­s qui découvrent la prière au Sri Lanka que de faire une interview de Beyoncé devant des millions de téléspecta­teurs. »

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