Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Un premier acte manqué...
Malgré une belle résistance, les Raphaëloises se sont inclinées en trois sets hier soir à Béziers. Réaction et victoire obligatoires donc ce mercredi dans le Var lors du match retour
L’air sentait la poudre, hier soir, lors de la demi-finale aller opposant Béziers à Saint-Raphaël. Un match qui pesait lourd dans la course au titre et que personne ne voulait lâcher. Le début de rencontre montrait que personne ne se ferait de cadeau (7-8). La lutte était serrée et, au premier écart creusé par Béziers, très bien au block, (12-10), Brégoli arrêtait tout de suite les débats. Cela s’avérait peu efficace, et à 20-15, le technicien italien usait de son second joker. Cette fois, cela fonctionnait plutôt bien et Cyril Ong faisait de même après deux points (20-17). Les deux équipes se rendaient coup pour coup, faisant durer le suspense. Béziers avait le dernier mot sur un contre de sa capitaine, Juliette Fidon (25-22).
Pause profitable
Libérées, les Héraultaises attaquaient plein gaz la manche suivante (8-5, 16-8), mettant les visiteuses sous l’étouffoir. Sans solution, les Varoises voyaient Béziers creuser l’écart. Liesbet Vindevoghel, en capitaine courageuse, retardait l’échéance. En vain, Béziers concluait sur une ultime mine signée Fidon (25-18). La pause s’avérait profitable aux visiteuses : jouant plus juste, présentes au block, elles s’accrochaient et tournaient en tête au premier temps mort (68). Béziers laissait passer l’orage, resserrait les rangs et égalisait à 11 partout. Les Varoises n’appréciaient pas les décisions arbitrales et le faisaient savoir dans un beau mouvement d’humeur. Il en fallait plus pour sortir les Biterroises de leur match, d’autant que la bataille faisait rage. Les deux équipes se rendaient point pour point, coup pour coup (16-15).
Guerre des nerfs
Alors, forcément, quand Béziers passait à 20-18 à l’orée du money-time, Brégoli arrêtait le jeu. Une manoeuvre positive, qui amenait Cyril Ong à faire de même à 20-19. Qui allait lâcher le premier dans cette guerre des nerfs, cette lutte sans merci ? Béziers continuant son avancée, il ne restait à Brégoli que les tâches sur le parquet ou les changements à répétition comme cartes à jouer. A 23 20, la chanson “Les Yeux d’Emilie ” retentissait comme une marche funèbre pour Saint-Raphaël. Pourtant ce dernier allait sauver quatre balles de match avant d’abdiquer (2624). Béziers se place idéalement pour le match retour qui aura lieu mercredi.