Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Gaël Fickou, % seynois

- PROPOS RECUEILLIS PAR S. B.

Profitant d’un week-end de repos, le trois-quarts centre internatio­nal Gaël Fickou (Stade Toulousain) est venu se ressourcer chez lui, à La Seyne. L’occasion aussi de venir assister au derby face au RCHHC et d’évoquer la saison de l’USS dont il a rejoint le comité directeur en début de saison.

Suivez-vous toujours de près l’actualité du club seynois ?

Il est évident que compte tenu de mon emploi du temps, il m’est difficile de venir plus souvent sur La Seyne. Néanmoins, via mon frère Jérémy, je suis au courant de tout ce qui se passe à l’intérieur du club. J’ai également pu rencontrer Patrick Philibert sur Toulouse et dès qu’il y a une décision importante, on m’en informe via des SMS ou par téléphone.

Quel regard portez-vous sur cette saison ?

J’arrive à revoir quelques diffusions de matches pour me donner une idée du jeu pratiqué. On a connu des hauts et des bas. Il y avait une bonne dynamique qui s’était enclenchée début janvier et depuis trois matches, on marque le pas. La blessure du capitaine Julien Capdeillay­re est regrettabl­e pour lui avant tout car il méritait de finir sa magnifique carrière autrement. L’équipe a perdu son leader, c’est forcément plus compliqué. On ne remplace pas un joueur de sa trempe comme ça. Néanmoins, le groupe a de la qualité dans toutes les lignes. Il reste deux matches où il faut tout donner et surtout les gagner pour vivre ces phases finales qui ont été si enthousias­mantes l’an dernier.

Allez-vous intervenir pour le recrutemen­t la saison prochaine ?

Il est vrai que j’ai un certain réseau et dès que j’entends qu’un jeune est intéressan­t et qu’il a besoin de s’aguerrir, je porte une oreille attentive afin de le mettre en contact avec Jérémy. En Fédérale , il est quand même compliqué de faire venir des joueurs d’une autre région, hormis si on lui donne un bon chèque. Ce n’est pas la politique actuelle du club qui veut réellement axer ses efforts sur la formation. Il y a encore peu de temps, les efforts étaient consentis avant tout sur l’équipe première. Désormais, ce sera du -, même s’il est essentiel d’avoir des seniors compétitif­s pour créer l’engouement auprès du public et des partenaire­s.

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