Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Deux jours de grève aujourd’hui et demain à la SNCF et à Air France
Deux conflits dans l’impasse et un nouvel épisode délicat pour les voyageurs: les cheminots de la SNCF et les personnels d’Air France sont appelés à cesser le travail aujourd’hui et demain et les perturbations prévues sont proches des épisodes précédents.
Pepy se veut... rassurant
Pour la première fois depuis le début des deux conflits, les grèves à Air France et à la SNCF tombent aux mêmes dates. Sur les rails, le cinquième épisode de la grève en pointillés commencée début avril s’annonce aussi suivi que le quatrième, avec 35% des TGV en circulation lundi, 30% des Intercités, 40% des TER, RER et Transilien, selon les chiffres dévoilés par Guillaume Pepy. « Le trafic sera en amélioration », a assuré le président de la SNCF, alors que ces chiffres sont presque identiques à ceux des précédentes journées de mobilisation. Le nombre de grévistes n’a pas non plus varié : « Il y a quatre cheminots sur cinq au travail » mais « ceux qui conduisent les trains sont en grève à 60% », a indiqué Guillaume Pepy. « C’est beaucoup moins qu’au début de la grève, où on était à 77% » , at-il ajouté. Il a également ajouté qu’ « il n’y aura pas de grève cet été parce que les cheminots sont des gens responsables ».
Dans les airs aussi
Du côté aérien aussi, le conflit reste suivi, même si les prévisions de trafic pour la dixième journée de grève en deux mois sont un peu meilleures que pour la précédente. Air France prévoit en effet d’assurer 75% de ses vols lundi, contre 70% mercredi dernier. Dans le détail, la compagnie table sur 65% de vols long-courriers maintenus, un taux identique pour les moyen-courriers au départ et vers l’aéroport ParisCharles de Gaulle et 85% pour les court-courriers à Paris-Orly et en province. Le nombre de grévistes tenus de se déclarer avant le mouvement est en baisse d’environ trois points chez les pilotes (28,1%), ainsi que chez les hôtesses et stewards (19,6%), et de presque un point parmi les personnels au sol (13%). Face au rejet des syndicats de son dernier projet d’accord, la direction a annoncé vendredi « le lancement d’une consultation auprès de l’ensemble des salariés » sur la base de sa dernière proposition : 2% d’augmentation immédiate des salaires et 5% supplémentaires étalés sur trois ans. Les syndicats réclament, eux, 5,1% dès cette année. Le petit Gregory a été retrouvé mort noyé, pieds et poings liés en . Le Journal du Dimanche affirmait hier que l’enquête aurait permis d’identifier le corbeau de trois lettres envoyées au juge d’instruction de l’époque Jean-Michel Lambert. Et ce corbeau serait la grandmère paternelle de Grégory Monique Vuillemin. C’est en tout cas ce que révèle une expertise graphologique. Les experts imputent à cette dernière trois nouvelles lettres, dont un courrier daté de 1985 et signé «Corinne» qui accusait directement Bernard Laroche. « Monsieur le Guge [sic], je m’appelle Corinne, j’ai 16 ans je suis une amie de Muriel la belle-soeur de Bernard Laroche… Je ne peux plus garder pour moi ce que […] Muriel (Bolle) m’a raconté », écritelle dans cette lettre, truffée de fautes d’orthographe et postée de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne). En 2017, déjà, l’octogénaire avait été soupçonnée d’avoir joué les corbeaux. En juin, devant les gendarmes, elle avait assuré avoir « absolument tout dit » dans cette affaire. Issue du clan Jacob, mariée à un Villemin alors qu’elle était enceinte d’un autre, la grand-mère paternelle de Grégory est l’un des personnages clés de l’affaire. Beaucoup restent persuadés qu’elle en sait plus qu’elle ne veut bien le dire. Grâce au délai de prescription, Monique Villemin n’avait alors pas été mise en examen.