Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Le PVT : pourquoi pas ?
Le programme vacances-travail (PVT) séduit toujours plus de jeunes qui souhaitent voyager et apprendre une langue étrangère, tout en travaillant.
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ous avez entre et ans et l’envie de vivre une expérience enrichissante, sans suivre un parcours touristique ? Le PVT peut être VOTRE solution. Point sur le fonctionnement et les pays qui le proposent.
Qu’est-ce que le PVT ?
Dans les premières années de l’âge adulte, on a souvent envie d’ailleurs et de nouvelles rencontres. Outre les voyages entre amis et en famille, il existe un moyen de réellement s’immerger dans une autre culture, et d’en tirer pleinement profit, en choisissant la méthode du Programme vacancestravail. Cette formule permet de découvrir une quinzaine de pays dans le monde, durant un an maximum, avec comme atouts principaux : améliorer ses connaissances linguistiques et savoir s’adapter aux modes de travail du lieu d’accueil. Un vrai plus aujourd’hui, notamment pour une future recherche d’emploi (en France ou à l’étranger). C’est un gage d’autonomie, d’adaptabilité et de polyvalence. Évidemment, c’est un Graal qui se mérite. Le séjour est à la base touristique et peut être ensuite prolongé selon certaines conditions. Ainsi, à Singapour, il est possible de prolonger de six mois, de douze mois pour l’Argentine, l’Australie, la Belgique, le Brésil, le Chili, la Colombie, la Corée du Sud, Hong Kong, le Japon, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, Taïwan et l’Uruguay, et de vingt-quatre mois pour le Canada (accessible uniquement pour les ressortissants français). Sur place, il sera possible de travailler (conditions strictes), mais pas de façon régulière, le but premier étant d’être accueilli comme touriste. Certains pays autorisent même le suivi d’études pendant un temps déterminé. Enfin, le nombre de PVT est soumis à un quota (qui évolue chaque année), il faut donc veiller à s’inscrire dans les temps (formalités et conditions nombreuses avant validation du dossier) : certains pays ont des dates précises de candidatures, d’autres sont ouverts à tout moment de l’année.
Avant de se lancer
Choisir un pays que l’on aime c’est essentiel, mais encore fautil qu’il y ait des opportunités d’emplois. Sans parler de la barrière de la langue (notamment en Asie). Enfin, ne pas oublier le coût de la vie, qui varie fortement d’un pays à l’autre (logement en premier lieu). Anouck, partie au Canada en 2011, nous raconte son parcours : « C’était un rêve de longue date de partir au Canada (Colombie Britannique), de pouvoir skier là-bas. J’y suis partie avec un ami. Au départ, nous sommes arrivés à Vancouver et y sommes restés plus d’un mois, le temps de s’acclimater un peu. Puis nous avons trouvé un job de moniteur de ski, par le biais d’une amie, en station de ski à Whistler, où nous sommes restés tout l’hiver. Suite à cela, nous avons acheté un van avec lequel nous sommes partis trois mois en « vadrouille » (Alberta, Montana Utah Californie, Mexique) puis, nous sommes revenus au Canada. J’ai trouvé un emploi de serveuse