Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Un nouveau festival éclectique voit le jour à Méounes
Deux associations présentent ce samedi 28 avril la première édition d’un festival qui mettra à l’honneur la « World music », le rock et le reggae. Un projet monté avec des groupes locaux
L’initiative émerge de deux associations locales, dont Deep Sound of Freedom, présidée par Joris Fromental. Il explique : « On a monté ce festival par amour de la musique. On a eu envie de
faire connaître les groupes locaux ». Samedi 28 avril, sur un terrain à la sortie de Méounes, quatre groupes assureront le show de 15 h à minuit. Parmi eux, Pacha Project, qui défend une musique traditionnelle d’Amérique latine, en la mélangeant avec des percussions africaines et des touches de musique actuelle occidentale. La programmation prendra une teinte très rock, avec même quelques allures punk, avec Freddy’s. Le groupe Zoumaï Aqui, trio chantant en provençal sur des airs reggae-ska festifs, aura pour mission d’animer le baleti. Enfin, le genre reggae roots ne sera pas en reste puisque les Groovators assureront le skank jamaïcain. Ce dernier groupe, qui tourne depuis 2011, alterne entre le francophone et l’anglophone dans les textes et n’hésite pas à intégrer des paroles contestataires. Fabrice, le batteur et chanteur, explique. « On va interpréter des titres de notre troisième album, Papier blanc. On y parle, entre autre, des mouvances sociales du moment, et quelques thèmes d’actualité qui nous touchent. Nous sommes ravis de jouer dans ce festival naissant, ça a l’air d’être un beau projet dans un bel endroit. Ça va être une belle soirée. »
Festival fait maison
Aidé par le président de l’association Hanta Yo, Joris Fromental s’est retroussé les manches et a monté le festival à la sueur de son front. « Ça fait plus de quatre mois qu’on bosse dessus, à deux. On a des amis qui viendront nous aider le jour de l’événement. La mairie nous soutien, elle nous prête la structure. Nous sommes une toute petite association, nous n’avons pas encore de subventions. J’ai du matériel personnel que je mets à contribution, on loue du matériel aussi. » Cette première édition, si elle se passe bien, devrait s’agrandir. « J’aimerais que ça se développe, faire connaître les artistes locaux et même en faire venir des quatre coins du monde. » Un artiste qu’il rêverait de programmer ? « Il y en a beaucoup mais... J’aime beaucoup Alpha Blondy » avoue-t-il. En attendant, les organisateurs espèrent voir au moins 300 personnes fouler la pelouse de leur nouveau festival, qui, bien que naissant, se veut ambitieux, et part de la volonté d’animer la région.
Ça va être une belle soirée ”