« Au moins en gagner un! »

Comment vivez-vous cette relégation ?

En tant que joueur, c’est forcément décevant. Ça veut dire que l’on n’a pas fait le job sportivement. C’est navrant, triste. Pour les joueurs en premier, mais aussi pour le club, les supporters et les partenaires.

Comment en êtes-vous arrivé là ?

On a eu une sanction (le retrait de trois victoires, en décembre, Ndlr). À partir de là, le groupe est resté solidaire, mais on n’a pas su monter en intensité pour se mettre au niveau des autres équipes, qui nous ont aussi un peu plus respectés car on avait bien commencé la saison. Aussi, et ce n’est pas une excuse mais un fait, on avait moins de profondeur de banc. Bon, il y a des matches où on se fait un peu voler. D’autres où on se fait écraser… Mais on peut trouver toutes les excuses du monde, les acteurs, c’était nous. Le terrain, c’est la seule chose qu’on aurait pu et dû contrôler.

Avez-vous encore la tête à vous battre lors des quatre dernières journées ?

Notre sort est joué, mais on reste des compétiteurs. Il n’y en a pas un qui va dire: “je m’en fous si on prend  points.” On va continuer à jouer : on aime ça et on est payé pour ça. Nos derniers matches ne sont quand même pas dégueulasses et les adversaires ne vont pas nous prendre à la légère.

Il ne manque qu’une victoire...

Perdre un match, ça arrive. Trois, ça fait chier. Mais là,  d’affilée, ça fait mal à la tête. On va essayer au moins d’en gagner un ! D’un point, au buzzer, peu importe contre qui. On veut montrer une image de nous différente et nous faire plaisir.

Avec toutes les incertitudes qui entourent le HTV, pensez-vous déjà à la saison prochaine ?

Oui, on y pense. Personnellement, je ne me mets pas de pression, la saison n’est pas encore finie. Ça va dépendre de plein de choses. Mais je veux continuer en Pro A. Je pense que j’ai retrouvé de bonnes sensations à ce niveau depuis deux ans.