Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
OM : Sarr et Amavi donnent des ailes
Pour assécher le Red Bull Salzbourg, battu 2-0 à l’aller, Marseille compte sur ses deux arrières plein d’énergie, deux ailiers reconvertis, Bouna Sarr et Jordan Amavi, demain (21h05) en demie retour d’Europa League. « Ceux qui jouent dans les couloirs dans les équipes en face doivent avoir la santé !» sourit pour l’AFP Franck Sauzée, champion d’Europe 1993 avec l’OM.
Sauzée : «Énorme Bouna !»
« C’est énorme Bouna! Quelle superbe reconversion », siffle admiratif le consultant pour Canal Plus face à l’idée de génie qu’a eue Rudi Garcia début juillet. « Contre Lille (victoire 5-1), j’étais vigilant sur son placement par rapport au stoppeur droit. Comment il le couvre, que fait-il quand il sort, quand le ballon est à l’opposé, est-ce qu’il rentre bien dans l’axe comme un second central... Et bien il maîtrise tout ! » Comme l’ancien Messin a « les qualités de l’attaquant, quand il prend son couloir et qu’il commence à fixer, j’adore », poursuit l’ex-international. Malgré un apport plus perceptible à l’oeil nu que statistiquement (3 passes décisives, 1 but cette saison), Bouna Tsar de Russie n’est plus seulement un jeu de mots. «Je ne me réveille pas en pensant à l’équipe de France. Mais peut-être que quand je dors je rêve de l’équipe de France », sourit le nouveau latéral.
Amavi, « arrière moderne »
Les Bleus, Jordan Amavi y a goûté en octobre, sans entrer en jeu, mais une blessure début janvier a coupé son élan. Lui-même s’autoflagellait d’un «zéro pointé» après son quart aller raté à Leipzig (0-1). Mais il a retrouvé du tonus, à l’image de ses deux dernières passes décisives, sur les cinq réussies en L1, à Troyes et contre Lille. Gaucher à l’aise du pied droit, grâce à son père Achille qui l’a «tanné» pour avoir les deux pieds, Amavi a connu une reconversion bien plus tôt que Sarr. A Nice, en 2013, Claude Puel «a dit qu’on allait me replacer arrière-gauche, j’ai dit: “Ah ouais, pourquoi pas”, poursuit-il en jouant au timide. Quatre ans plus tôt, il avait eu plus d’aplomb face à son coach au Sporting Toulon, « qui m’avait dit: “Tu finiras arrièregauche”. Moi, je disais: “Non, je veux être devant, marquer des buts“». Il n’en a mis qu’un cette saison, en janvier contre Valenciennes en Coupe de France (1-0 ap), son premier but depuis deux ans et demi. Amavi est «un arrière moderne», salue son entraîneur en U17 à Toulon, Momo Hachfi. «Il va vite, il est très bon sur l’enchaînement dribbles-conduite de balle. Il a toujours aimé aller vers l’avant.» Un contre bien placé à Salzbourg, conduit par lui ou Sarr, pourrait emmener l’OM en finale...
“Il
est quasi-certain que je ne resterai pas (à Nice), même si je ne peux pas en être sûr encore. Il est très probable que ce soit ma dernière saison en L, même si ce fut ma plus belle année en France. Mon futur ? J’aimerais retourner en Italie. Il y a beaucoup d’équipes italiennes qui me suivent, je peux dire qu’il n’y pas le Milan AC parmi elles. ”
De Mario Balotelli, sur le site calciomercato.it
le nombre de doublés coupe-championnat réalisés par le Barça, qui a paradé lundi dans un bus à impériale.