Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
SRVHB-Montpellier le mardi mai
Dix jours après les réjouissances d’une qualification pour un Final Four de coupe d’Europe, il fallait se remettre dans le bain. Replonger dans le train-train quotidien qui lui, pour le coup, pouvait permettre de quasi valider un nouveau ticket européen pour la saison prochaine. Pour ça, il fallait définitivement écarter Dunkerque de la piste. C’est raté. Les Nordistes, minés par des tensions internes, démarraient En raison de la proximité du Final Four de la Ligue des champions auquel l’équipe de Canayer participera (- mai), le match de la e journée de Starligue entre le SRVHB et Montpellier a été avancé au mardi mai (horaire à confirmer). avec le turbo (3-0, 4e). Adrien Dipanda remettait de l’ordre dans la maison varoise (4-4, 9e). Melian Sarmiento n’avait pas envie de plaisanter (6/7 à la pause au tir), mais il flottait déjà un air de soirée délicate où les montées de balle étaient plus hachées qu’à l’accoutumée. Le supplément d’âme était Dunkerquois, hier.
De l’électricité dans l’air
Et le retour des vestiaires l’a confirmé. Dipanda ferraillait, Dunkerque haussait le ton. Les Varois, apathiques défensivement, prenaient la marée et en restaient muets durant huit minutes (17-16 puis 2016, 38e). Les mauvaises décisions s’accumulaient et le passage au 5-1 devant Alexandre Demaille n’y changeait rien. L’arrière gauche dunkerquois Kornel Nagy domptait le cuir en périphérie (23-18, 46e). Nerveusement à cran, visiblement émoussés, les hommes de Joël Da Silva craquaient. Comme si tout allait à vau-l’eau sous fond de réactions épidermiques et de coups bas. Geoffroy Krantz puis Adrien Dipanda filaient en prison. Le Nordiste Haniel Langaro concluait sur contreattaque dans des cages vides (26-20, 51e). Quelconque volonté de révolte était aussitôt annihilée. La joie intense des Dunkerquois contrastait avec la déception de Varois. Devant Chambéry (le 9 mai), il vaudra mieux ne pas lâcher les rênes aussi vite…