Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Une dense partition
Difficile de dresser en quelques lignes, la longue carrière des deux artistes. Ils sont, en effet, tombés dans le chaudron de la musique « depuis toujours ». Pakoune – originaire du Poitou – tout d’abord chanteuse de jazz, et Michel Garnier – Brignolais de souche – musicien, auteur-compositeur et interprète, ont uni leurs talents artistiques voilà trente-cinq ans. À la base « une alchimie qui a pris de la force au fur à mesure des années ». Et un grand retentissement en France, en Europe, au Canada, en Israël, Palestine, Grèce, Turquie… «On n’a pas mal tourné. » Autant de régions ou de pays où ont retenti leurs voix et compositions, accompagnés de choristes, d’instruments anciens et nouveaux. Avec plus de trois cents oeuvres à l’actif de Michel Garnier. Des oratorios comme Marie de Magdala, François des oiseaux, Transfiguration traduits en espagnol, italien, anglais. « Là, je suis en train de créer un oratorio sur le mystère de la Pentecôte. » Quand il crée, le musicien s’applique à susciter des émotions. «Il faut surprendre, aller chercher les personnes. » Des créations composées comme un film. Une musique spirituelle vécue, ressentie avec émoi par « les personnes de toutes générations, sensibilités, confessions ». De grands moments et des lieux privilégiés ont marqué leurs parcours comme des spectacles à la SainteBaume, à la basilique de Saint-Maximin ou aux Saintes-Maries-de-la-Mer mais aussi à la Madeleine à Paris, à Assise, à la basilique de San Francisco El Grande à Madrid. «On a aussi joué dans de petites églises de partout.» Autre instant fort à l’Unesco en décembre 1995 pour le 50e anniversaire. « On a créé sur le thème des droits de l’Homme, L’Hymne à la tolérance. » Des rencontres et collaborations marquantes ont aussi rythmé leur carrière « avec Juliette Binoche, Michael Lonsdale, Robert Hossein, Florence Arthaud… Je remercie également Stéphane Nicolay et Catherine Besson. »
Prochains concerts
Pakoune et Michel Garnier vont se produire avec le choeur de la Communauté des oiseaux, le samedi 19 mai à 20h30 à la cathédrale de Toulon au profit des chrétiens d’Orient. Et le lundi 16 juillet à 20 h 30 à la basilique de Saint-Maximin (rens. 06.69.02.59.00).