Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Peau d’un challenger »

- PROPOS RECUEILLIS PAR G. L.

devant mon coéquipier argentin (Marcos Siebert, ndlr), champion d’Italie F en .

Cet hiver, vous avez intégré le team Arden. Pourquoi ce changement ?

Le test accompli chez eux en décembre à Abu Dhabi s’est bien déroulé. Il y avait plusieurs options à l’étude pour rempiler en GP. Le choix d’Arden s’est vite imposé. J’ai d’emblée noué un bon contact avec les ingénieurs et les mécanos. Tout le monde bosse dur, s’implique à  %. Il y a beaucoup de rigueur dans le travail, de la cohésion. Bref, sur le papier, cette équipe offrait les meilleurs gages de performanc­e.

Vous signez le temps du dernier test collectif. Satisfait ?

Oui, même si tout ne s’est pas passé comme prévu durant l’hiver. Au Castellet, en février, la météo glaciale nous a mis des bâtons dans les roues. Impossible de plancher sur les réglages avec des températur­es aussi basses. À Jerez, ensuite, c’est un problème physique, une tendinite de l’épaule, qui m’a handicapé. Fort heureuseme­nt, la roue tourne lors de l’ultime répétition générale. L’équilibre global de la voiture me convenait à Barcelone. Que ce soit en rythme course ou en mode qualif’, on a enchaîné des chronos positifs.

Votre objectif  ?

Donner le maximum. Progresser le plus possible. Voilà ce que je vise. Face aux favoris, moi, je démarre dans la peau d’un challenger qui veut se montrer. On a la capacité de terminer dans le top  du championna­t, sûr et certain. Et de monter sur un podium ici ou là...

Au Castellet?

Pourquoi pas ? Il y a cinq ans, figurez-vous que, débutant, j’apprenais mes gammes sur la piste de karting du Paul-Ricard. Je regardais alors le grand tracé, ce circuit mythique, avec des rêves plein la tête. Difficile d’imaginer que je roulerai un jour en lever de rideau du Grand Prix de France. Et pourtant...

Newspapers in French

Newspapers from France