Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Michaël Gregorio, la voix du succès
Spectacle M6 diffuse son spectacle J’ai dix ans !, capté à l’AccorHotels Arena en 2016, suivi d’un documentaire M 6 consacre sa soirée à Michaël Gregorio avec la diffusion de J’ai dix ans !, capté en décembre 2016 à l’AccorHotels Arena, ex-Bercy. Le spectacle est suivi d’un documentaire consacré à l’imitateur. Quels souvenirs gardezvous de cette représentation à l’AccorHotels Arena, sachant que vous êtes le premier imitateur à avoir rempli une telle salle ? C’était vraiment les montagnes russes en termes d’émotion. Cela représentait beaucoup de travail. Ce n’était pas seulement le spectacle de la tournée qui était joué. Il y avait des invités, donc il a fallu faire des répétitions. Et puis, évidemment, il y avait la pression de la captation du DVD et de la diffusion sur M6. C’était la première fois que je jouais dans cette salle, donc il y avait un stress supplémentaire et une grande concentration. Parmi les artistes qui vous rejoignent sur scène, il y a Pascal Obispo. Comment est né ce duo assez improbable sur Libérée, délivrée de La Reine des Neiges ? J’ai écrit le numéro sans savoir que cela l’amuserait. Et j’ai eu la chance de le croiser sur une émission. Je lui ai dit ce que je lui faisais chanter dans mon prochain spectacle et il m’a dit : « Ça m’amuse, peutêtre qu’un jour je viendrai. Mais attention, si je viens, je veux la robe ». Je lui ai répondu : « Oui, bien sûr, avec un immense plaisir ». Et là, il était coincé, il ne pouvait plus reculer. [Rires]. On lui a trouvé la robe et il m’a fait un cadeau extraordinaire. Il faut vraiment avoir beaucoup d’humour et d’autodérision. C’est l’un de mes moments préférés dans le spectacle parce que c’est unique. Dans le documentaire Michaël Gregorio, le prodige, à 23 h 15, on revoit votre passage dans Graines de star en 2001, à l’âge de 16 ans… C’était quelque chose d’assez extraordinaire. Je ne viens pas du tout d’un milieu d’artistes. J’ai grandi dans le Béarn, puis dans la Meuse, dans une ville de 3 000 habitants. Pour moi, aller à la télévision, c’était quelque chose de complètement improbable et d’exceptionnel. Je pense que j’étais un peu inconscient. Je faisais surtout du théâtre au lycée. Ma seule expérience de la scène, c’était ça, et quelques petits spectacles que je faisais dans ma ville, donc aller comme ça, à 20 h 50, sur M6, c’était complètement fou ! J’avais un trac innommable. En tout cas, j’en garde un bon souvenir.