Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
UNE «ÉCOLE DE LA VIE»
Les écoles de JSP sont des associations loi 1901, obligatoirement affiliées à l’Union départementale des sapeurspompiers (UDSP), une association elle aussi, mais disposant d’habilitation préfectorale pour dispenser cette formation et de convention avec le Sdis pour la mise à disposition de matériel. En théorie, on peut intégrer les JSP dès 11 ans, « mais dans les faits, c’est plutôt 12 », explique le capitaine Eric Ulrich, qui représentait hier l’union départementale des sapeurs-pompiers. À Carcès d’ailleurs, c’est à partir de 14 ans. « Nous avons aujourd’hui quinze JSP en formation, à raison d’un jour par semaine, tous les samedis, y compris pendant les vacances », observe le président de la section carçoise des JSP, Pierre Chiapello. « Au terme de leur formation de trois ans, alliant la théorie à la pratique, ils peuvent obtenir le “Brevet national de jeune sapeur-pompier”, ce qui leur permet de pouvoir devenir volontaire ou professionnel. Et en dix ans, à Carcès, on est toujours à 100 % de réussite au BNJSP », se réjouit Pierre Chiapello. Au-delà de la formation de sapeurpompier « qui correspond à environ une formation complète de pompier de base », les JSP c’est aussi « une véritable école de la vie », selon le capitaine Ulrich. « Ici, à Carcès, en plus de la formation, les jeunes vivent entre eux des actions de cohésion, des activités sportives, prennent part aux cérémonies patriotiques, à des actions sociales comme avec les Restos du Coeur, etc. C’est un véritable apprentissage de la citoyenneté, et de l’ouverture d’esprit. »