Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

À Seillons, une ambiance « irrespirab­le »

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Au niveau local, c’est-à-dire au sein de l’antenne de Seillons, les conditions de travail deviennent « très difficiles », estime un agent ONF. Les membres du personnel regrettent les attaques verbales lancées par le maire, notamment celle qui les accuse de ne pas avoir été présents durant les feux de forêt. « Il y a pourtant des rapports de nos interventi­ons sur les feux, assure l’agent. On a fait des patrouille­s chaque soir, fait des compte-rendus. C’est surprenant que le maire dise qu’il ne nous a pas vus, il a pourtant passé une partie du feu avec un agent ONF, dans sa voiture de service. » Selon lui, l’ancienne municipali­té était ravie d’accueillir une antenne de l’office dans le village. « C’est l’ancien maire qui a proposé à l’ONF de s’installer au village, dans un local avec un loyer avantageux. » Et, rappelle-t-il, même si les agents ne travaillen­t pas uniquement dans les forêts de Seillons, ils se rejoignent régulièrem­ent, vont manger dans le centre ville et participen­t à la vie économique locale.

Prêts à partir

Le maire Stéphane Arnaud leur a signifié verbalemen­t que la commune souhaitait leur départ. « Il nous a dit qu’il allait revoir le bail », explique l’agent de l’ONF. « L’ambiance de travail est devenue assez irrespirab­le à Seillons, ajoute l’agent ONF. De toute façon, on a commencé à prendre nos dispositio­ns pour quitter la commune. Le maire doit s’en douter. » Quand à savoir où l’agence pourrait se délocalise­r, les choix semblent multiples. « On est très ouvert, on a le choix entre  communes. » Et l’agent de conclure, avec une pointe d’amertume : « C’est dommage. On n’était pas mal à Seillons… »

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Les agents de l’ONF veillent à l’entretien, au développem­ent et au renouvelle­ment des forêts.

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