Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Le cas du moustique tigre
Vecteur de maladie
Le Aedes albopictus, alias le moustique tigre, observé la première fois dans les Alpes-Maritimes en , est désormais présent dans départements. Il faut savoir qu’il est vecteur, et non porteur de maladies comme la dengue, le chikungunya ou le zika. Pour transmettre ces maladies, il faut qu’il ait, au préalable, piqué un individu infesté. En général, la piqure est bénigne mais peut provoquer des réactions allergiques.
Périmètre restreint
« Il peut être chez vous ou chez le voisin », remarque M. Guirao. Dans un périmètre de à m et durablement installé dans le jardin notamment. Il est reconnaissable à ses rayures noires et blanches présentes sur le corps et sur les pattes. De petite taille, il est moins agile que les moustiques plus communs et facile à écraser. Il pique le jour. A Hyères, malgré la présence de centaine d’hectares de marais, le « tigre » n’est pas recensé dans ces milieux, il est plus urbain. D’où la nécessité de prendre toutes les précautions pour éviter sa prolifération : éliminer les lieux de repos des moustiques, débroussailler, tailler les herbes et les haies, entretenir son jardin.
Surveillance en milieu urbain à Toulon et à La Seyne
Depuis le er mai, une surveillance renforcée des populations de moustiques est limitée au territoire de la commune de Toulon et autour de l’aéroport d’Hyères Le Palyvestre et des ports de Toulon-La Seyne (sources préfecture du Var).