Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
De l’Iran au Royaume-Uni
Chaque semaine, près de tonnes de cargaisons débarquent et embarquent du port varois de Brégaillon, géré par la Chambre de commerce et d’industrie du Var (CCIV). «
Il y a deux catégories de véhicules : les remorques isolées et les attelages de poids lourds complets
», explique Francis Gaborit, agent de sécurité des installations portuaires à la CCIV. De l’ordre de véhicules par semaine. Une augmentation de % sur un an. Derrière les grilles, le parking « sous douanes » est un morceau de frontière Schengen. Les douaniers sont présents – pas en permanence, mais à l’arrivée de navires, assure-t-on sur le quai.
Avenir sous condition
Brégaillon est une porte d’entrée de la Turquie vers la France ( à % des livraisons), l’Espagne ( %), le Royaume-Uni ( %), puis le nord de l’Europe. De même, la Turquie devient «
la porte d’entrée ou de sortie du Moyen-Orient et de l’Asie centrale
», analyse Thierry Meillour, agent portuaire et directeur de Worms Toulon. On voit déjà plusieurs plaques d’immatriculation Islamic Republic of Iran. Les sanctions de Trump mettront-elles un coup de frein ? Mais le développement futur de Brégaillon est surtout conditionné par l’agrandissement de l’infrastructure terrestre, saturée. Par l’exploitation de mètres de rails qui ouvriront au fret modal – la demande est bien là. Ainsi que l’agrandissement du quai. Les chantiers sont devant.