Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Restauration collective « durable » : l’exemple parisien
Nommée, en octobre, par la maire de Paris, Anne Hidalgo, afin de poursuivre le plan d’alimentation durable dans la restauration collective, Aurélie Solans, conseillère du XIXe arrondissement, en charge de l’environnement, était invitée à démontrer qu’il est possible, même dans les grandes villes, d’amorcer des changements, profonds et colossaux en la matière. L’alimentation durable concerne les cantines scolaires, bien évidemment, mais aussi maisons de retraite, restaurants solidaires, foyers d’enfance, crèches, etc. gérées par la municipalité.
40 % d’alimentation durable
Elle intègre le bio, mais aussi les produits labellisés « Pêche durable et « Label Rouge ». Lorsque le programme a démarré en 2008, seulement 8% des repas étaient “étiquetés” « Développement durable ». Aujourd’hui, le taux a grimpé à 40 %. « Notre objectif est d’atteindre 50 % en 2020. On va y arriver », s’enthousiasme Aurélie Solans. La partie spécifiquement bio s’élève à 35 % (chiffres 2017). « Le pain fait grimper le pourcentage, reconnaît la jeune conseillère. Et c’est difficile de faire bouger le curseur dans certains domaines. » À terme, le but est aussi que chaque arrondissement fonctionne en autonomie. « Il s’agit de faire monter tout le monde en compétences sur ces sujets-là y compris sur les passages de marchés ». Actuellement, trente millions de repas par an sont fournis dans 1300 restaurants à Paris.