Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

J- pour la fondation Carmignac à Porqueroll­es

L’exposition inaugurale Sea of desire ouvrira au public samedi. Hier, les Porqueroll­ais ont pu la découvrir en avant-première, en même temps que le musée imaginé sous le mas de La Courtade

- CAROLINE MARTINAT cmartinat@nicematin.fr

C’est un événement dont l’écho porte bien au-delà de la plage de la Courtade. Vendredi à Porqueroll­es, la fondation Carmignac sera officielle­ment inaugurée. L’exposition inaugurale, Sea of desire, ouvrira ses portes au public dans la foulée, dès samedi. On y découvrira une partie de la collection d’art contempora­in constituée depuis les années soixante par le riche homme d’affaires Édouard Carmignac mais aussi dix-neuf oeuvres, principale­ment des sculptures et installati­ons, issues de commandes et conçues spécialeme­nt pour le lieu.

Un lieu à redécouvri­r

Le lieu justement : un mas provençal, le domaine de la Courtade, transformé en musée. « Tout le projet a consisté à créer 2000 m2 de surface d’exposition sous la surface du terrain naturel sans que les contours de la maison ou le paysage en soient modifiés » expliquait hier, Charles Carmignac, fils d’Édouard Carmignac et directeur de la fondation, en préambule aux premières visites, réservées à, la presse et aux Porqueroll­ais. Après de longs mois de travaux, à vrai dire pas tout à fait achevés hier encore, les îliens ont donc pu découvrir en avant-première ce lieu qui va devenir à coup sûr une destinatio­n à part entière, au coeur d’une île déjà très fréquentée. Et ils ont été conquis.

Des îliens conquis

« J’en ai des frissons, confiait Sandrine, l’une des premières visiteuses venues avec sa fille. C’est beaucoup d’émotions. Dans chaque pièce. Je me suis amusée là quand j’étais petite. » Comme elle, les Porqueroll­ais sont venus nombreux, dès 14 heures, découvrir, ou pour beaucoup redécouvri­r comme ils l’ont souvent précisé, ce qu’est devenu l’ancien domaine de La Courtade. Si l’activité viticole perdure, le destin de la villa a été complèteme­nt réinventé. « J’avais du mal avec l’idée que l’exposition soit sous terre, mais on ne s’en rend absolument pas compte» commente Sandrine, littéralem­ent subjuguée. Voilà qui devrait un peu rassurer Édouard Carmignac qui confiait hier quelques angoisses. « Est-ce que tout sera terminé à temps ? Est-ce que cela va plaire ? » L’invitation lancée aux îliens lui aura apporté quelques raisons d’espérer! 1- Lire notre interview à paraître dans l’édition de demain vendredi

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(Photos Valérie Le Parc) Les premiers visiteurs dans l’espace d’exposition souterrain, quatre zones réparties en croix autour d’un puits de lumière coiffé d’un plafond transparen­t où la lumière joue avec l’eau.
 ??  ?? L’Alycastre, une oeuvre commandée à l’artiste espagnol Miquel Barcelo, représente le monstre de Porqueroll­es. Il trône, plutôt bienveilla­nt, à l’entrée de la fondation.
L’Alycastre, une oeuvre commandée à l’artiste espagnol Miquel Barcelo, représente le monstre de Porqueroll­es. Il trône, plutôt bienveilla­nt, à l’entrée de la fondation.
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La visite est ritualisée : elle se fait pieds nus après avoir dégusté une boisson à base de plantes.

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