Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
« Répondre aux enjeux de la planète »
« Sur la transition énergétique, à La Poste, nous venons de nous associer avec Suez pour permettre aux entreprises de recycler. Nous collectons 13 000 fois par an pour nos clients et avons mis une filière tout autour de ça. Nous avons aussi toute une flotte de véhicules à l’hydrogène et nous sommes en train de voir si nous pouvons louer les véhicules électriques de La Poste pour le transport de personnes. Sur l’aspect numérique, comme les habitudes des Français ont changé et que nous avons toujours 90 000 salariés, nous avons diversifié les métiers pour favoriser le maintien à domicile des personnes âgées, leur offrir un bouquet de services, les aider à la déclaration de revenus. Parmi les quinze milliards d’objets à livrer qui nous sont confiés tous les ans, nous avons énormément d’imports de particuliers. Nous avons mis en place notre solution Chrono Viti pour livrer au plus vite le vin. On accompagne aussi les commerçants. Nous avons repris toutes les livraisons Interflora, avec la possibilité de transmettre aussi une photo avec son bouquet. Nous restituons le facteur dans son rôle de proximité. On est très présents auprès des collectivités pour l’adressage, pour faciliter le plan fibre avec les gros opérateurs. On a ainsi installé des caméras sur les camions des facteurs pour permettre des retours à la trajectoire afin de rendre tout le monde accessible. On profite de notre connaissance territoriale pour aider les collectivités dans leurs actions. » « Chez Veolia, les nouveaux marchés répondent aux enjeux majeurs que sont le changement climatique, la démographie et l’énergie à traiter. Il faut limiter les émissions à effet de serre, décarboner les activités humaines. On sait qu’en , nous serons environ , milliards d’humains dont % sur les grandes zones côtières. Et l’abondance de biomasse des océans a été divisée par cinquante entre et . Nous devons défendre les services écosystémiques de notre planète. Concrètement, sur notre territoire, l’un de nos objectifs est d’accompagner la transition énergétique, de décarboner les activités de service public et de faire de l’économie circulaire. Depuis plusieurs mois avec GRDF, nous travaillons à réduire l’empreinte carbone de l’agglo TPM. Les déchets et les boues sont valorisés. On fabrique du bio méthane, on l’injecte dans le réseau de distribution gaz et on l’utilise pour la mobilité urbaine. Et les matières volatiles qui restent, on les utilise pour des incinérateurs comme Amphitria pour faire de l’électricité. Nous travaillons aussi avec TPM pour rénover % du parc industriel construit après guerre. Pour préserver la biodiversité, notre projet de restauration écologique des fonds marins au Cap Sicié démontre que sur un site à rejet d’eaux traitées, on peut refaire fonctionner les cycles écologiques. Nous allons aussi démarrer une opération de repeuplement des poissons en mer. La biodiversité et la gestion de pollution sont aussi de nouveaux marchés. »