Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Les collégiens se font plein d’amis européens
Venus d’Espagne, de Roumanie, de Suède ou encore d’Italie, des dizaines de jeunes ont intégré les effectifs du collège Guy-de-Maupassant pendant quelques jours
Le collège a accueilli des invités européens toute la semaine dernière. Pour conclure ces échanges, une grande journée portes ouvertes a débuté par une simulation de conférences des Nations Unies, par les élèves de troisième. Thème abordé : le changement climatique. Chaque pays représenté a défendu la nécessité d’agir rapidement, images à l’appui. Ils ont expliqué les actions à mener, pour sauver notre planète et ce, en français et en anglais. Réchauffement de la Terre, pollution, montée des eaux, cataclysmes météorologiques, séismes… Les collégiens, ont mis à profit leurs recherches et leur travail pour sensibiliser leur auditoire tout au long de la matinée. L’après-midi, une éclaircie de la météo a permis de profiter d’un salon ouvert au public, consacré à l’environnement.
Nombreux ateliers
Une vingtaine de structures et associations ont présenté divers ateliers et stands sur l’environnement : Maltae association d’architecture, Var Transition, l’Unicef, Teragir Eco-école, le lycée agricole d’Aix-Valabre. Le collège Guy de Maupassant a animé un atelier nichoirs et la visite des jardins du collège. Le lycée Provence verte a permis aux visiteurs de tester leur odorat. Les classes environnement et territoire ont exposé des travaux menés par les collèges du département, Agribiovar a proposé un jeu sur la saisonnalité des produits, Akuo energy a expliqué le fonctionnement des panneaux solaires. Spele H2O a présenté une maquette interactive sur le cycle de l’eau, Le Sived NG a organisé un jeu de l’oie géant et posé des questions sur le tri sélectif. L’association Bzzz tenait un stand pédagogique autour de la vie de la ruche… La liste n’est pas exhaustive. Un salon très intéressant, avec de nombreuses tables rondes ouvertes à tous ceux, pour qui la protection de l’environnement est une urgente nécessité.
Pour tous les élèves du projet Erasmus, et leurs hôtes, la dernière journée a été riche en émotion. Venus de quatre pays différents, cinq Roumains, sept Suédois, six Italiens et trente-deux Espagnols, tous accompagnés par leurs professeurs respectifs, ont été accueillis par des familles du Val d’Issole. Après une semaine chargée pour ces collégiens et leurs correspondants, l’équipe organisatrice n’a vraiment rien laissé au hasard pour ce dernier moment partagé. L’ensemble des élèves de quatrième et troisième, ainsi que leurs familles, étaient conviés à passer la soirée au collège auprès de leurs correspondants. Après les discours de rigueur, la remise des diplômes, une flashmob entraînant, un buffet alimenté par les parents et dévoré en peu de temps, le visionnage du voyage de l’an passé et une piste de danse prise d’assaut, la soirée a été une véritable réussite. Mais voilà, toute bonne chose ayant une fin, il a fallu se quitter. Et là, beaucoup mais alors beaucoup de larmes ont été versées pour ces au revoir. Tous se sont promis de se revoir, ici ou là-bas. Jeunes, familles, enseignants, tous racontent avoir vécu une aventure humaine extraordinaire et magnifique. Un véritable attachement s’est créé entre ces jeunes étrangers et les familles. Gaelle Morel, professeur d’espagnol à l’initiative de ce projet, est bien entendu ravie. Ce projet a représenté pour elle de nombreuses heures de travail en plus, pendant les jours de congés ou la nuit, mais ça en valait la peine. Elle se sent portée par l’énergie des élèves et des parents. L’aventure est positive, le lien créé avec les élèves et les familles est particulier et enrichissant. Elle a donc déjà déposé un dossier pour un nouveau projet erasmus pour la rentrée prochaine (réponse attendue début juillet). Elle pourra de nouveau compter sur le précieux soutien de Natalia Batin (professeur d’arts plastiques), de Marie-Noelle Sautreau (professeur de physique-chimie), de Virginie Uras (professeur documentaliste) et de Boris Donnio (professeur de SVT). Ces enseignants pensent que c’est une belle manière de créer une cohésion entre l’école et la famille, c’est ce qui les porte.