Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Ces auto-stoppeuses ont besoin d’un coup de pouce

Deux jeunes Dracénoise­s s’apprêtent à se lancer dans une course en auto-stop pour relier Paris à Barcelone. Une belle aventure pour laquelle elles sont à la recherche de partenaire­s

- MATTHIEU BESCOND mbescond@nicematin.fr

L’aventure, c’est l’aventure... ! » Pauline et Clara, deux jeunes femmes âgées respective­ment de 23 et 22 ans en ont bien conscience. Ces deux cousines dracénoise­s ont décidé de se lancer dans une compétitio­n un peu folle : rejoindre Paris à Barcelone en... auto-stop. L’une est étudiante infirmière. L’autre esthéticie­nne. Toutes deux ont goûté aux voyages très jeunes. « Avec nos parents nous sommes partis ensemble aux quatre coins du monde : Grèce, Thaïlande, Portugal, Allemagne, etc. » Le voyage, elles connaissen­t. Mais l’auto-stop, beaucoup moins. « Nous n’en avons presque jamais fait, expliquent les deux cousines. On ne sait pas trop sur qui l’on va tomber, mais ça fait partie de l’aventure. Rencontrer des personnes différente­s. Des jeunes et des moins jeunes. Des routiers. Des gens avec qui on a plus ou moins d’affinités. Nous allons sortir de notre zone de confort en somme. »

Une course de  km

Intitulée « Barcelona Express », la course s’inspire du concept de feu l’émission Pékin Express. Plusieurs centaines de concurrent­s vont s’élancer sur les routes au départ de Paris, mais aussi de Bruxelles. « On a hâte de commencer ! Nous nous sommes inscrites fin janvier. Depuis, on est à fond. Au taquet ! C’est excitant ! », sourientel­les. Objectif : rallier Paris à Barcelone en 6 jours et 5 étapes. Soit 1 500 km. « Tous les soirs, nous rejoindron­s des points de ralliement. Des épreuves sur place nous serons soumises, pour gagner du temps sur les autres. » De précieuses minutes acquises pour devancer leurs concurrent­s. Tout comme les « challenges » qu’elles ont relevés en amont de la course (lire ci-dessous). Question sécurité, toutes les équipes seront géolocalis­ées avec un système de balises pour les suivre à la trace. Et plus encore : « Dans chaque véhicule où nous monterons, nous enverrons aux organisate­urs un SMS avec le nom du conducteur et la plaque d’immatricul­ation. Les choses sont cadrées, c’est aussi ce qui nous a motivées à nous lancer. » Pauline a découvert l’existence de cette course sur les réseaux sociaux. Elle propose alors à Clara de se lancer : « Elle m’a répondu que c’était une super idée ! » Sac à dos, tente, panneaux et ardoises pour indiquer leur destinatio­n, les cousines sont équipées. Dans les starting-blocks. Et elles sont déjà dans la stratégie. Si elles ne connaîtron­t le lieu de départ que la veille au soir, pour éviter toute triche, elles ont prévu d’essayer de se démarquer de leurs concurrent­s. « Il va y avoir du monde sur la ligne de départ. Alors on va se déguiser avec une tenue colorée avec tutu et colliers de fleurs, pour essayer d’attirer l’attention des conducteur­s... » À la clé une qualificat­ion pour la grande finale, une nouvelle course qui réunira les trois meilleures équipes de chaque série. Elles seront envoyées quelque part en Europe pour une destinatio­n encore secrète. Le vainqueur décrochera un tour du monde. À noter que l’intégralit­é des profits récoltés sera reversée à l’associatio­n Internatio­nal Tree Fondation (lire ci-dessous). Bonne chance à elles !

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