Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Les finalistes passés au crible

Les Toulonnais Karim Deman et « Mouss » Mesgguid, entraîneur­s adjoints, présentent l’effectif du TEF qui va tenter de décrocher un premier titre majeur, demain après-midi à Dunkerque

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L’interview a démarré mercredi sur une aire d’autoroute provençale, avant de se poursuivre hier matin dans un hôtel de la banlieue lyonnaise. Les deux adjoints de Lluis Bernat Molina se sont prêtés au jeu des présentati­ons. Un portrait un tantinet décalé des joueurs et du coach du Toulon élite futsal, à la veille de la finale du championna­t. Signé Karim Deman et Mustapha « Mouss » Mesgguid. D’une seule voix.

Sergio Gomez Jimenez,  ans, gardien (Espagne)

Un animal. Le guerrier. C’est un leader, je le considère comme le troisième capitaine de l’équipe Bonus : c’est le boute-en-train, celui qui met la pagaille. Le genre à te prendre tes affaires, mais maintenant, on commence à lui cacher les siennes, il prend la douche en dernier.

Thiago Souza Da Costa,  ans, fixe (Brésil)

Le porte-drapeau. Le capitaine type depuis de nombreuses années. Il a toutes les casquettes. Un homme, un grand bonhomme. Il n’abandonne jamais. Il a la force, la rage, avec toute l’élégance brésilienn­e bien sûr. Bonus : Joker ! C’est difficile de trouver quelque chose.

Farah Gouled,  ans, fixe (France)

La légende du club. Le doyen de l’effectif. Il a pris de l’expérience et il s’adapte au niveau. Il est toujours propre dans son jeu. Il pourrait parfois en faire plus mais il ne prend pas de risques pour ne pas se louper, c’est dommage. Bonus : chaque année, il dit qu’il arrête, mais il reprend toujours. Comme il accueille tous les nouveaux joueurs, il attend sans doute l’arrivée d’un Japonais pour se mettre à parler japonais.

David Busquets,  ans, fixe (Espagne)

C’est l’homme de l’ombre, on ne le remarque pas dans le match, mais tout part de lui. Keny est un peu dans le même registre et on espère qu’il reviendra vite (il s’est fait opérer du genou, Ndlr). Ce sont les stratèges de l’équipe. Par une vision de jeu, une passe, un replacemen­t, ils font toute la différence. À chaque fois qu’on a perdu, Busquets n’était pas là ! Bonus : « gordo » ! (gros, en espagnol). C’est pas péjoratif. Mais quand il est arrivé de Cannes, il faisait  kg, il doit en faire  maintenant.

Soufyane El Hafyani,  ans, ailier (France) La pépite et l’avenir du club. Il va jouer sa deuxième finale (il n’était pas entré en jeu en , Ndlr). C’est un grand dribbleur, encore insouciant. Il peut apporter l’étincelle qui manque. Il a gagné en maturité, même s’il peut parfois retomber dans ses travers. Bonus : c’est le plus jeune, mais il vanne tout le monde. Dans la politesse, bien sûr. Il taquine, comme son jeu.

Rafael Berlanga, «Rafa»,  ans, ailier (Espagne)

La flèche. Pur ailier, pur gaucher. Il peut prendre ses adversaire­s de vitesse et faire des différence­s avec sa grosse frappe. Bonus : il dit « frère » à tout le monde, même aux arbitres. Ça, c’est fort !

Ruben Brito Furtado, « Pupa »,  ans, fixe-ailier (Portugal)

Le taureau ! Le champion. C’est lui qui nous guide. Une force sûre. Il ne donne jamais moins que  %, même quand il est moins bien ! Quand il entre, il est capable de rebooster toute l’équipe. Bonus : il a un caractère de Portugais… Il est borné. S’il dit blanc, ce sera blanc !

Nilton Pina Tavares, «Nito»,  ans, ailier (Cap-Vert)

C’est le meilleur joueur du championna­t. L’atout technique. Il peut créer la différence à tout moment. Il a un certain âge, mais avec la forme d’un jeune de  ans. Voire même plus affûté encore. La rapidité, l’accélérati­on et l’explosivit­é d’un T-Max… Bonus : sous ses airs de Bob Marley ou de « gangsta rap », c’est un boute-en-train. Il a des petits dossiers sur tout le monde ce petit cochon !

Jonathan Nascimento da Silva, « Jhow »,  ans, pivot (Brésil)

Le goleador. Il était meilleur buteur et meilleur joueur de D l’année dernière, mais pour certains, il a fait une saison en demi-teinte ( buts en match officiel quand même, Ndlr). Lui, il ne doute jamais, il a confiance en lui. Il va peutêtre rater neuf occasions, mais il marquera sur la suivante, qui pourra nous faire gagner le match. Bonus : c’est un vrai pro et il est très discret.

Rico Zulkarnain,  ans, pivot (pays de Galles)

Le dernier arrivé. La touche freestyle. Il montre de plus en plus de belles choses, ce qui lui vaut sa place dans le groupe pour la finale. Et c’est un super mec. Bonus : on va dire « Instagram », mais ça va saigner (rires). Il passe beaucoup de temps sur les réseaux sociaux, il est suivi par les meilleurs joueurs du monde. «Yes bro!»

Lluis Bernat Molina,  ans, entraîneur (Espagne)

Comment il s’appelle le grand joueur d’échecs ? Kasparov ! Il contrôle tout, il voit tout, il rééquilibr­e tout. Avec l’équipe qu’on a, on n’est pas censé avoir autant de réglages. Mais lui les trouve depuis deux ans. Il trouve le mot juste à la mi-temps, à un temps mort. Ça peut changer le match. Il est hyper exigeant et on apprend énormément à ses côtés. Bonus : ses longs cheveux nous manquent ! Il devait les couper si on gagnait un titre. Il l’a fait l’été dernier, j’espère qu’il a anticipé le truc…

Textes : Guillaume Rathelot Photos : Frank Muller, L. M., VLP, HDS

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Les deux entraîneur­s adjoints, Karim Deman et Mustapha Mesgguid (tout à droite) présentent leurs troupes du TEF.
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