Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Pour la PJJ, la culture est un outil
Sur place, mineurs, trois éducateurs et une psychologue clinicienne. Pour un cadre de la Protection judiciaire de la jeunesse, ce projet « permet aux participants d’apporter une réflexion sur un sujet d’actualité, l’embrigadement. On souhaite créer un outil pédagogique. » Le but est de montrer la pièce au public lors des théâtre forum, dont deux dates sont déjà prévues. « Les spectateurs sont intégrés à la pièce. Sur les questions de radicalisation, on se pose beaucoup de questions, notamment sur les mécanismes de l’embrigadement, pour savoir quels en sont les ressorts. C’est pour cela qu’on a fait appel à Pascal Guyot, le metteur en scène, qui est spécialiste en matière de théâtre interactif, ainsi qu’à cette mère dont la fille est partie faire le djihad. » Ce cadre de la PJJ est persuadé du bienfait des arts. « La culture est beaucoup utilisée avec les jeunes, ça permet de découvrir des choses qu’on ne connaît pas. On utilise également le média sportif. »
jeunes dans la région
La PJJ s’occupe aussi de mineurs qui sont de retour de zones de guerre, qui reviennent avec ou sans leurs parents. Dans la région, il y a une quarantaine de services de la PJJ, qui comptent personnels. Ils s’occupent de jeunes qui sont protégés judiciairement. Les mineurs présents à Vins sont originaires du Centre éducatif fermé Les cèdres, à Marseille, et de l’Établissement de placement éducatif et d’insertion de Toulon. À Marseille, une représentation de la pièce est organisée le juin au théâtre de l’oeuvre, d’où est né le projet.