Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Ce qu’ils en pensent « Tout le monde s’entraide » « On se sent utile »

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« Je suis bénévole depuis quatre ans maintenant. J’ai adopté une jument. Elle s’appelle Élite. Elle souffrait d’une déchirure musculaire et d’une dermite. Quand je l’ai vue, je l’ai trouvé trop mignonne. Ma mère a aussi craqué. Je donne à manger aux animaux matins et soirs. On fait des sacs de foin pour chacun. On leur donne des rations de grains adaptées. Et puis on sort les chevaux régulièrem­ent. On les fait travailler pour les remuscler. On les soigne en leur appliquant des crèmes, des huiles sur leur bobo, de l’onguent pour leur sabot. Je viens quatre à cinq fois par semaine. Je m’organise en fonction de l’école. Certains ici entretienn­ent des liens spéciaux avec tel ou tel cheval. Mais on les aime tous. Et puis il y a une bonne ambiance. Tout le monde s’entraide. On échange quand il y a un problème. C’est une vraie famille ! » « Je suis cavalière depuis  ans. Depuis que j’ai trouvé cette associatio­n, je viens aider régulièrem­ent. Avec mon mari Jean, on a notamment aidé à construire les abris. Sur place, on fait de temps en temps des petites balades avec les chevaux. On ramasse le crottin. Là, je viens juste de sortir un cheval pour le faire brouter de l’herbe. Ca lui fait plaisir. Et ça nous fait plaisir. En fait, on se sent utile quand on est avec eux. Et on se fait du bien. Ce n’est pas toujours facile. On patauge parfois dans la boue. Mais on est contents ! Sans parler du fait qu’on rencontre des gens de tous âges et de toutes conditions sociales. »

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