Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
«Si je m’étais engagé chez les sous-mariniers j’aurais eu droit a une hernie discale!»
Le béret vient tout juste de lui être posé sur la tête. Boris Diaw n’est lieutenant de vaisseau que depuis quelques minutes. Entretien avec le petit nouveau des fusiliers marins de Toulon.
Boris Diaw, pourquoi avoir choisi d’entrer chez les fusiliers marins ?
On échange depuis quatre ans et c’est la troisième fois que je viens ici. Les liens se sont tissés au fil des années (lire ci-contre). J’ai toujours été accueilli à bras ouverts par des gens géniaux ici, j’aime la camaraderie ! La Marine est un peu comme une famille, à l’image des Spurs ou de l’équipe de France. Ce béret, c’est une façon d’officialiser cet engagement.
Et qu’est-ce que vous allez faire au juste ?
Je suis dans la réserve, je ne vais donc pas participer aux opérations. Je n’ai pas les compétences ! Je vais donner de mon temps et communiquer sur les activités des fusiliers marins. Mais également partir en observation, découvrir les différentes facettes de cette unité, ses différentes tâches, comme la lutte contre le narcotrafic. Pourquoi vous ne vous êtes pas engagé chez les sous-mariniers ? Ahahaha ! J’aurai eu du mal à entrer dans la couchette d’un sous-marin (Boris Diaw mesure 2,03 m et pèse 14 kg, Ndlr). Je pense que j’aurais attrapé une hernie discale ! Le HTV est en grande difficulté financière. Vous n’avez pas prévu de le racheter par hasard ? On avait perdu contre eux avec Levallois, et le club manquera au championnat s’il disparaît. Mais non, ce n’est pas prévu que je le rachète !