Les vestiges du palais comtal bientôt visibles par tous

Baryl Diya one et le robot nettoyeur sont arrivés à la gare TGV. Les voyageurs vivent ainsi une nouvelle expérience en côtoyant de près ces nouveaux résidents. L’un récupère les déchets, l’autre mesure et purifie l’air et le dernier lave le sol. L’objectif est double : gagner en efficacité mais surtout donner une nouvelle image de cette gare, qui se veut connectée et « intelligente ». Cette transformation lancée depuis septembre 2017 est baptisée « Aixploration », un projet en partenariat avec le campus d’innovation The Camp. Les ambitions pour la gare TGV sont grandes puisque l’objectif est de créer une « smart station ». Modélisation 3D, capteurs, guidage électronique ou encore « beacons » en sont les résultantes. La gare provençale est donc le centre d’essai de la branche de la SNCF Gare&Connexions qui a pour objectif d’utiliser l’intelligence artificielle dans toutes les gares TGV françaises. D’ailleurs, un nouveau robot a rejoint les rangs sur les quais, Heasy. Ce dernier guidera les voyageurs. Le projet de rénovation des trois places (Madeleine, Prêcheurs et Verdun) à Aix, a été modifié. Trois sites de fouilles devant le palais de justice vont être recouverts de plaques de verre et resteront ainsi visibles à l’année. Les travaux du nouveau quartier du palais comtal ont débuté en 2016. C’est au moment des fouilles archéologiques préventives que les équipes de la Ville ont fait une belle découverte. Les restes du palais des comtes de Provence sont ressortis de terre. Ce dernier prit son importance au XVe siècle. D’une part avec les embellissements insufflés par le roi René et d’autre part avec le rattachement de la Provence à la France en 1481. Le palais devint le siège du parlement, de la cour des comptes ou encore de la sénéchaussée. Mais l’édifice fut détruit en 1786 faute d’un entretien trop coûteux. Trois vitres d’une surface totale de 60 m2 laisseront apparaître les éléments les mieux conservés du palais. Ils seront de plus éclairés la nuit. Les travaux commenceront en septembre pour un coût de 600 000 euros.

(Photos P.-D. G.) Le chantier de fouilles devant le palais de justice.

Représentation du palais au XVIIIe siècle par Honoré Gilbert.