Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Un exercice feu de grande ampleur pour l’UIISC7

Avant la saison estivale et le départ des militaires en Corse et à Nîmes, la première compagnie s’est rendue dans les collines de Pourrières pour un exercice de grande ampleur

- B. G.-C.

La première compagnie de l’UIISC7 a réalisé un exercice feu de forêt avant la grosse saison, qui débute par un premier départ d’une section en Corse, le 23 juin, suivi d’un second, la semaine suivante, et d’un troisième, pour Nîmes, pour les militaires chargés la pose de retardant terrestre avec des bulldozers pour aller chercher les feux inaccessib­les. Nouvelleme­nt sous le commandeme­nt du capitaine Pierre (lire page ci-contre), la première compagnie a été testée grâce à une simulation de grande ampleur sur les hauteurs de Pourrières. Pour cela, le capitaine et l’adjudant ont monté un exercice visant à éprouver l’établissem­ent de grandes colonnes, soit la mise en place de tuyaux d’eau sur de grandes distances. En simulant un feu de 20 hectares sur un lieu pentu avec un sommet difficilem­ent accessible, les hommes et femmes de terrain – équipés de claies de portage, sacs contenant le matériel nécessaire à la mise en place des tuyaux, d’environ 45 kg – ont gravi la colline, sans montrer un quelconque signe de difficulté. « On aime notre métier, on ne le fait pas en souffrant », affirment-ils malgré la chaleur. La simulation a envisagé le guidage de moyens aériens afin d’être préparé à toute éventualit­é en situation réelle. Un grand travail de communicat­ion a été mis en place pour protéger les différents flancs de la colline supposémen­t victime d’un feu naissant. Ce sont alors 70 hommes avec 18 véhicules 4x4, camions citernes feux de forêts et véhicules pionniers avec tuyaux et pompes, pour l’établissem­ent des grandes longueurs, qui se sont positionné­s aux points stratégiqu­es, facilitant l’avancée à pied des militaires devant acheminer l’eau sur 1 km. Peu importe la difficulté du terrain. L’objectif de stopper le feu afin qu’il n’évolue plus sur le massif communal a été atteint, selon le capitaine. Les trois sections ont rempli leur mission, celle dite « détachemen­t interventi­on spécialisé­e », qui s’entraîne à l’année sur ce type d’exercice, a offert le plus gros effort, avec un trajet particuliè­rement difficile. « Les bases sont acquises par tous, les plus jeunes encadrants ou équipiers vont se perfection­ner pour atteindre l’excellence mais la mission est assurée. »

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(Photos B. G.-C.) Pour l’exercice, une tronçonneu­se a été utilisée afin de dégager le chemin.
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Pour l’achemineme­nt en eau, « piscine » et pompes ont été mises en place.
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À chaque flanc de colline, le capitaine veille à la bonne exécution des manoeuvres.
 ??  ?? Un matériel lourd qui nécessite un homme à chaque raccord et de nombreux jalonnemen­ts pour protéger l’établissem­ent, les tuyaux au sol.
Un matériel lourd qui nécessite un homme à chaque raccord et de nombreux jalonnemen­ts pour protéger l’établissem­ent, les tuyaux au sol.
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Avec pour maîtres mots entraide et cohésion, les militaires ont avancé ensemble.
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Le détachemen­t « interventi­on spécialisé­e » a parcouru un chemin particuliè­rement escarpé.
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Dès le début de l’exercice, les chefs de section font le point avec le capitaine.

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