Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

«Un retour aux sources» profession­nelles

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Si le parcours de la directrice de l’agence brignolais­e de Pôle emploi a été ponctué de nombreux changement­s, Pascale Tronel connaît le départemen­t varois pour y avoir travaillé au début de ses premiers pas dans le monde profession­nel. Lorsqu’elle quitte l’école supérieure de commerce de Nice en 1991, «je travaille comme attachée commercial­e dans la grande distributi­on » pour une célèbre marque de glace. « Elle commençait à s’implanter dans le Sud de la France. J’avais en charge le Var. J’ai sillonné toutes les communes. »

Du Japon à la Suisse

Trois ans plus tard pour raisons personnell­es, la quadragéna­ire s’envole au Japon et s’installe près de Tokyo. « Je donnais des cours de français et de cuisine. » Ses valises sont posées, deux ans après,

en Suisse à Zurich, « une ville très cosmopolit­e. J’ai aussi dispensé des cours de français. Je faisais partie d’une associatio­n de femmes qui accueillai­ent des étrangères. C’était intéressan­t. L’objectif, c’était de pouvoir partager différente­s cultures. »

De là, « est né mon projet profession­nel de travailler un petit peu plus dans le social. » Retour en France en 2000. Pascale Tronel occupe un poste de chargée d’affaires dans deux agences d’intérim à Sully-sur-Loire (Loiret).

« C’est une bonne école mais un monde assez dur. Ce qui me manquait, c’était la constructi­on de parcours. »Enparallèl­e, « je me suis inscrite au concours de conseiller­s référents de l’ANPE». Une réussite. Elle décroche sa première affectatio­n à l’agence de Gien (Loiret). «Ça était une révélation, j’ai vraiment trouvé le métier qui me convenait. » La responsabl­e d’équipe revient dans le Sud en 2003. Plus précisémen­t dans le 5e arrondisse­ment de Marseille avec une spécialisa­tion dans la santé. «Les hôpitaux publics marseillai­s sont d’importants pourvoyeur­s d’emplois. Notre travail était particuliè­rement axé sur les agents de services hospitalie­rs. C’était un bon moyen d’insertion. »

Le concours de directeur réussi

Un palier est ensuite franchi en 2005 avec un poste d’adjointe

au directeur de l’agence de La Ciotat. Pendant cinq ans, « une belle expérience dans un territoire très riche, actif en termes d’insertion par l’activité économique. » Mais Pascale Tronel constate comme maintenant à Brignoles « un problème de mobilité ». Là, « j’ai vu naître la fusion (ANPE et Assedic, NDLR). » Elle réussit ensuite son concours de directeur et rejoint l’agence de Saint-Jérôme dans le 13e arrondisse­ment. « Je suis nommée directrice adjointe avec un projet de fusion

de deux agences. » Née ainsi l’agence Château Gombert avec un territoire composé d’une zone d’entreprise­s, d’un secteur résidentie­l et des cités des quartiers

Nord. « On a mis en place des permanence­s dans les centres sociaux. L’équipe était très impliquée. Les remercieme­nts des personnes qui trouvaient du boulot grâce à nous étaient précieux. » Sept ans plus tard « retour aux sources dans le Var», la mère de trois enfants prend les rênes de l’agence de Brignoles.

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(Photos DR)

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