Un retour au XIXe siècle

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ier, avant l’arrivée du maire, Claude Ponzo, de Charles Basso, Hervé Rastègue et autres édiles municipaux, le centre s’est mué version Giens , cette association spécialisée dans la survivance d’une époque, costumes et accessoires compris. Ici, le gardechampêtre, Pierre-Jean, continue de crier ses messages sur un roulement de tambour ; le coiffeur ne fait pas semblant : il coupe « à l’ancienne », sauf que, cette fois, c’est du jour ! Plus loin, un pêcheur reconditionne ses filets ; JeanPierre, le vannier, termine un panier haut ; Claude, le cordonnier, commente le cloutage de chaussures qui préserve la semelle; la dentellière, Geneviève, opère avec des fuseaux et une finesse incroyable… un siècle plus tard. Et l’on s’amuse devant l’étendoir de petites culottes, depuis  jusqu’au string du jour (de la nuit ?), devant le tout jeune Enzo qui file la laine maladroitement, sous le regard tendre de Monique, Yvonne et Suzon, la cardeuse, la matelassière et la fileuse échappées de romans de terroir. Et que dire d’Alain, le ferronnier qui attise sa forge et la curiosité, des grands et des petits… Les heures passent, passionnantes, le soleil persiste. La coupure de  heures, dédiée à la fête des pères, n’aura pas raison du succès populaire de cette extraordinaire journée. Quand les vieux métiers se perpétuent le temps d’une si belle histoire, au pays de Gaspard.

(Photos M. L.) Elus et comédiens du jour se sont arrêtés devant la forge

Enzo s’essaie à filer la laine sous des Patiemment, le regards attendris. panier prend forme.

L’évolution de la petite culotte aura un écho sur les réseaux sociaux.

On écoute le spécialiste de l’orgue de Barbarie.

Claude explique chaque élément d’une chaussure, clous compris.